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Harvard décroche le titre de conférence Ivy League face à Yale, 31-24
Harvard a remporté le titre de conférence Ivy League dans son stade, au terme d’un match épique face au grand rival historique Yale.
Harvard a remporté le titre de conférence Ivy League dans son stade, au terme d’un match épique face au grand rival historique Yale.
« Messieurs, vous êtes sur le point de jouer au football contre Harvard. Plus jamais dans votre vie vous n’aurez à faire quelque chose d’aussi important. »
Ce discours prononcé avant la rencontre de 1916 entre les deux rivaux par T.A.D. Jones, coach de l’équipe de football de Yale à l’époque, résume bien l’enjeu sportif autour de « The Game », comme on appelle traditionnellement le match annuel de conférence qui oppose le Crimson aux Bulldogs. Avec cette fois-ci une récompense de taille pour Harvard en cas de victoire : le titre de conférence Ivy League et une saison sans défaite. Au terme d’une rencontre disputée et serrée, c’est donc l’alma mater de Barack Obama qui s’est imposé face à celui d’Hillary Clinton, comme un symbole.
Sous le vent fort et les caméras du ESPN College GameDay, présent à Cambridge pour « The Game », il a fallu attendre la seconde mi-temps pour voir le match s’emballer au niveau du panneau d’affichage. Malgré tout, la première période a offert son lot de moments mémorables. Dans les premiers instants du match, l’excellente équipe spéciale de Harvard bloque un punt à quelques yards de la end zone de Yale. S’ensuit un field goal transformé après quelques maladresses offensives du Crimson, qui ont caractérisé la rencontre du côté des locaux. Comme avec ce fumble perdu dans la moitié de terrain des Bulldogs, alors que ces derniers avaient entre-temps inscrit un touchdown au sol par l’intermédiaire de l’inévitable RB Tyler Varga (30 att, 127 yds, 2 TD, 4 rec, 31 yds, 1 TD). Fils de deux anciens bodybuilders, le running back s’est montré difficile à arrêter tout au long du match.
Si les deux rivaux ont montré un visage plutôt fade en première mi-temps, les deux attaques se montrant gauches, il en va tout autrement du punter des Bulldogs qui signe l’action la plus classieuse de la rencontre ; sous pression sur une tentative de punt, P Bryan Holmes (6 p, 230 yds, 1 tb, 1 in 20) a feinté un dégagement pour éviter un joueur adverse qui se jetait en opposition, avant de dégager le ballon. Une action remarquable de par son exécution parfaite et sa spontanéité.
A la reprise de la seconde période, le match se révèle rapidement différent, peut être sous l’impulsion des discours des coaches respectifs. RB Paul Stanton Jr. (22 att, 109 yds, 1 TD, 2 fumbles) inscrit un touchdown pour Harvard, qui prend l’avantage 10-7. La défense du Crimson contient l’attaque explosive de Yale et l’escouade offensive s’offre une opportunité de field goal sur son drive suivant, mais la tentative est bloquée par les visiteurs. Toutefois, Harvard récupère rapidement le ballon et inscrit un touchdown de 40 yards sur une action trick play, avec à la passe un receveur et à la réception l’époustouflant WR Andrew Fischer (8 rec, 149 yds, 2 TD, 2 att, 79 yds), incontestablement l’homme du match. Sur le drive suivant, LB Connor Sheehan (5 tackles, 1 solo, 1 BrUp, 1 INT, 1 TD) arrache le ballon des mains du receveur adverse pour une interception et remonte 90 yards pour porter un nouveau coup au score à l’adversaire, désormais mené 24-7.
Tandis que ses supporters sont abattus, c’est le moment que choisit Yale pour se relever. Tyler Varga inscrit deux touchdowns consécutifs, l’un au sol et l’autre à la réception, pour ramener les siens à 24-21. L’attaque explosive des Bulldogs se montre enfin à la hauteur de sa réputation, avec son quarterback bien protégé derrière une ligne offensive imbattable, composée des mêmes cinq titulaires depuis deux ans. QB Morgan Roberts (26/48, 305 yds, 1 TD, 2 INT), transfuge de Clemson, redonne de l’allant à ses coéquipiers. Sur un nouveau fumble du running back adverse, Yale récupère le cuir et inscrit dans la foulée un field goal pour égaliser.
Avec quatre minutes au chronomètre et des Bulldogs remontés à bloc, Harvard semble acculé. Mais porté par son stade et ses meilleurs joueurs, l’équipe locale inscrit un touchdown magnifique sur une passe de 35 yards à destination du receveur vedette Andrew Fischer, idéalement servi par QB Connor Hempel (18/28, 191 yds, 1 TD). Avec un peu moins d’une minute à jouer et le terrain à remonter, le défi est de taille pour Yale. DE Zach Hodges (6 tackles, 3 solo, 3 TFL, 2 sacks, 1 BrUp), considéré comme le meilleur prospect pour la NFL en FCS, se charge de contrecarrer les plans adverses avec son second sack du match, avant que S Scott Peters (8 tackles, 4 solo, 1 INT) n’intercepte le ballon à quinze secondes de la fin pour assurer la victoire à l’équipe locale.
Outre RB Tyler Varga pour Yale, DE Zach Hodges et WR Andrew Fischer pour Harvard, on retiendra l’énorme performance de CB Sean Ahern (7 tackles, 5 solo, 2 BrUp), qui a dévié deux passes dans la end zone au cours du match, prévenant par deux fois les Bulldogs d’inscrire un touchdown. Si ces deux interventions ont été remises en cause par le public adverse, exigeant une pass interference à chaque fois, les arbitres n’ont pu vérifier puisque la Ivy League n’autorise pas les ralentis pour juger de décisions arbitrales. Cependant, la couverture du cornerback a été irréprochable la majorité du match et Ahern mérite d’être cité au tableau d’honneur.
Malgré une attaque malhabile la plupart du temps, avec des fumbles et des passes imprécises ou relâchées par les receveurs, Harvard a su se montrer décisif dans les moments cruciaux, notamment avec plusieurs actions défensives de grande classe. Face à son adversaire le plus redoutable de la saison, le Crimson peut donc doublement trinquer à sa victoire du jour ; une première fois pour sa victoire dans « The Game » et une seconde pour son titre de conférence Ivy League.
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Un juge fédéral suspend les règlements NIL de la NCAA
Une ordonnance préliminaire du juge Clifton L. Corker rend illégaux certains règlements de la NCAA qui ne pourra plus sanctionner des recrues qui ont signé des contrats NIL lors de leur processus de recrutement.
Depuis toujours, l’amateurisme est le principe fondamental de la NCAA mais ce vendredi 23 février 2024 marquera peut-être un tournant irréversible.
En contestant l’interdiction imposée aux lycéens de signer des contrats NIL avant de rejoindre officiellement une université, le juge Clifton L. Corker a ainsi temporairement suspendu les règlements NIL de la NCAA ouvrant ainsi une voie royale à un concept longtemps combattu : le pay-for-play.
Cette ordonnance préliminaire du tribunal est applicable à tous les athlètes, dans tous les États et entre en vigueur immédiatement. La NCAA devrait faire appel de cette décision.
La décision du Juge Clifton L. Corker n’est finalement pas une nouveauté en soi puisqu’elle ne fait que rendre légale une pratique qui existait déjà depuis des mois. En effet, plusieurs cas de recrues ayant signé des contrats NIL avec un Collectif (regroupement de boosters qui mettent en commun leurs ressources financières) avant de signer leur lettre d’intention ont fait la Une des médias ces derniers mois. Il suffit de penser aux affaires Jaden Rashada à Florida, Nico Iamalaeva à Tennessee ou Amarius Mims à Florida State.
Toutefois, cette ordonnance permet désormais aux recrues de signer de tels contrats NIL sans crainte de répercussions sur leur éligibilité NCAA. Cette décision du juge rend illégales toutes sanctions que la NCAA pourrait prendre contre les recrues qui auraient signé un contrat NIL lors de leur processus de recrutement. C’est un changement majeur qui met un terme à un principe fondamental du modèle d’amateursime de la NCAA. Il est maintenant possible de payer des recrues pour qu’elles viennent jouer pour une université plutôt qu’une autre.
Pour rappel : depuis que des lois NIL ont été votées dans divers États et entrées en vigueur en 2021, la NCAA a tenté d’imposer ses propres règlements visant à restreindre l’utilisation des contrats NIL par les universités dans le processus de recrutement des lycéens. La NCAA voulait défendre l’idée fondamentale selon laquelle les athlètes universitaires ne devraient pas être payés en fonction de leurs performances sportives.
Les règlements actuels de la NCAA autorisent seulement les étudiants-athlètes déjà inscrits à l’université de signer des contrats NIL avec des boosters ou avec des collectifs officiels. La NCAA n’autorise pas les recrues – lycéens ou joueurs transférés – de signer de tels contrats, estimant que cela constitue une incitation au recrutement.
Le 31 janvier dernier, les procureurs généraux des États du Tennessee et de la Virginie ont contesté cette interdiction en déposant conjointement des poursuites judiciaires contre la NCAA devant un tribunal fédéral à la suite de publication d’informations selon lesquelles la NCAA enquêtait sur les activités de recrutement de l’université Tennessee et du Spyre Sports Group – un collectif associé de manière non officielle aux activités sportives des Volunteers – concernant spécifiquement le prospect 5-étoiles QB Nico Iamaleava. Ce dernier a finalement signé sa lettre d’intention à Tennessee en janvier 2023.
Dans son ordonnance, le juge a noté que « bien que la NCAA autorise les étudiants-athlètes à tirer profit de leurs droits à l’image et de représentation, elle ne parvient pas à démontrer en quoi le moment où un étudiant-athlète signe un tel contrat détruirait l’objectif de préserver l’amateurisme ».
C’est pourtant bien ce principe d’amateurisme dans la NCAA qui vient de voler en éclats.
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Le CFP approuve le format 5+7 pour les playoffs à 12 équipes
Le conseil d’administration du College Football Playoff a voté à l’unanimité en faveur du format 5+7 qui garantit aux cinq champions de conférence les mieux classées une participation aux playoffs.
En plus des cinq champions de conférence les mieux classés se joindront les 7 équipes les mieux classées au CFP Rankings (« at-large »). À travers ce vote de mardi 20 février, le conseil d’administration du College Football Playoff a ainsi confirmé officiellement le passage des playoffs de 4 à 12 équipes.
Après des mois de retard causés par une demande d’une conférence Pac-12 au bord de l’implosion, la décision a finalement été prise mardi matin lors d’une réunion virtuelle des 10 présidents et chanceliers de la FBS et du président de Notre Dame, le Révérend John Jenkins. Le vote devait être unanime pour que le format « 5+7 » soit approuvé. Depuis des mois, la Pac-12 demandait un report de ce vote alors qu’elle travaillait à déterminer son avenir suite à une réorganisation importante de la conférence.
Le président de Washington State, Kirk Schulz, qui représente la Pac-12 au conseil d’administration du College Football Playoff, a déclaré à ESPN la semaine dernière qu’il consulterait la présidente d’Oregon State, Jayathi Y. Murthy, et « serait prêt à voter » ce mardi. Avec ce format « 5+7 », aucune des deux universités ne peut se qualifier pour une invitation automatique en tant que championne de conférence au cours des deux prochaines saisons mais Kirk Schulz a concédé que l’option des sept équipes qualifiées « at-large » étaient plus bénéfiques pour la Pac-12 Pac-2 à l’inverse de la proposition originale du format « 6+6 » composé de six champions de conférence et six équipes « at-large ». Ce format « 6+6 » avait été proposé avant que la conférence Pac-12 ne perde successivement USC, UCLA, Washington et Oregon (Big Ten) puis Cal et Stanford (ACC) et enfin Utah, Arizona, Arizona State et Colorado (Big 12).
Ce format 5+7 devrait garantir aux champions de conférence de la SEC, de la Big Ten, de la Big 12 et de l’ACC une place dans les playoffs auxquels s’ajoutera le champion de la conférence du Group of 5 le mieux classé. Toutefois, le CFP n’a intentionnellement pas fait référence au Group of 5 dans sa description du format car il existe une possibilité qu’un champion d’une des quatre conférences du Power 4 (SEC, Big Ten, Big 12, ACC) soit moins bien classé qu’un champion de l’American Athletic Conference (AAC), de la Conference USA, de la Mountain West, de la Sun Belt ou de la Mid-American Conference (MAC). Ce fût le cas en 2021 lorsque Cincinnati (champion de l’AAC) termina #4 alors que Pittsburgh (champion de l’ACC) fût classé #12 avec deux défaites.
À noter que dans ce format à 12 équipes, les quatre champions de conférence les mieux classés seront automatiquement têtes de série (1 à 4) et exempts au premier tour. Conséquence directe de ce format : Notre Dame ne pourra jamais faire partie des têtes de série puisque les Fighting Irish n’appartiennent à aucune conférence. De plus, Notre Dame devra remporter 4 matchs de playoffs pour gagner le titre national ce qui peut paraître équitable puisque les têtes de série ont dû obtenir leur position en remportant un Conference Championship, soit un match de plus que les Fighting Irish au terme de la saison régulière.
Un ajustement rendu nécessaire par la future disparition de la Pac-12
En restant avec le format « 6+6 » initialement choisi, cela aurait garanti l’accès aux playoffs aux deux champions de conférence du Group of Five les mieux classés. En 2023, ces équipes étaient #23 Liberty (C-USA) et #24 SMU (AAC). #24 SMU a finalement été battu par Boston College lors du Fenway Bowl tandis que #23 Liberty a été malmené par Oregon lors du Fiesta Bowl (défaite 45-6).
En passant à un format 5+7, le conseil d’administration du CFP s’est donc simplement réaligné sur le but original du format « 6+6 » qui ne devait garantir qu’une seule place à un champion du Group of Five. Bien que la conférence Pac-12 pourrait éventuellement se reformer en ajoutant des membres d’autres conférences en plus d’Oregon State et Washington State, il est peu réaliste de penser qu’elle pourra être l’égal de l’ACC ou de la Big 12…
Le prochain contrat TV pourrait tout remettre en cause
Le format 5+7 pourrait n’être qu’une solution provisoire alors que le CFP négocie actuellement un nouvel accord sur les droits medias qui entrera en vigueur une fois que son contrat actuel avec ESPN expirera après la saison 2025.
Bien qu’il ait été rapporté que le CFP et ESPN ont convenu d’une prolongation de contrat de six ans d’une valeur totale de 7,8 milliards de dollars, Jon Steinbrecher, membre du conseil d’administration du CFP, a récemment contesté cette information.
Alors que la Big Ten et la SEC continuent de renforcer leur pouvoir dans le paysage des sports universitaires américains, on s’attend à ce que leurs commisionnaires respectifs poussent afin d’obtenir certains avantages dans le futur tant en termes de distribution des revenus que d’équipes qualifiées pour les playoffs. Un format de College Football Playoff qui reposerait exclusivement sur le CFP Rankings (et qui ne garantirait donc pas aux champions de conférence une place automatique) profiterait probablement aux conférences les plus puissantes qui réclameraient ainsi des parts plus importantes des revenus du CFP.
Qu’on se le dise : ce format « 5+7 » à 12 équipes ne survivra peut-être pas plus de deux ans.
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Partenariat Big Ten/SEC : vers la sécession entre le College Football et la NCAA ?
Les conférences Big Ten et SEC annoncent la création d’un « groupe consultatif » conjoint composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques pour réfléchir à l’avenir du sport universitaire.
Est-ce le premier pas vers une sécession entre le College Football et la NCAA ?
Ils vous diront le contraire – pour le moment – mais Tony Petitti et Greg Sankey, les deux commissionnaires de la Big Ten et de la SEC respectivement, ont finalement formalisé ce qui était une relation d’intérêts communs existant depuis plusieurs mois entre les deux conférences majeures du College Football. La Big Ten et la SEC représentent 34 des 134 membres de la Division I-A soit 25% des membres. Certains l’appellent déjà le Power 2.
Alors que la NCAA est la cible de plus en plus de critiques, la Big Ten et la SEC ont donc conjointement annoncé la création d’un « groupe consultatif » composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques. Si cette nouvelle entité n’a aucune autorité légale, son objectif est clair : « jouer un rôle de leadership dans le développement de solutions viables pour un avenir durable du sport universitaire ».
Ce « groupe consultatif », dont le mode de fonctionnement reste encore vague, discutera des récentes décisions de justice, des litiges en cours, de propositions de gouvernance et des lois promulguées par différents États. Selon le communiqué conjoint, ce groupe « collaborera avec d’autres entités si nécessaire ». Cette déclaration se veut rassurante à l’égard des autres conférences mais qu’on ne se trompe pas, la Big Ten et la SEC ont bien l’intention d’imposer leurs décisions futures à ceux qui gravitent autour d’elles (ou ce qu’il en restera…).
Les membres de ce groupe consultatif devraient être nommés d’ici quelques semaines, même si la cadence de ses réunions n’a pas encore été déterminée. Ce groupe n’aura aucune autorité pour agir de manière indépendante et servira uniquement d’organe consultatif, ont indiqué Tony Petitti et Greg Sankey qui en feront évidemment partie.
Pour le moment, la Big Ten et la SEC ont souhaité confirmer leur attachement à la NCAA et à sa gouvernance mais elles ont également rappelé leurs « investissements substantielles » ne laissant aucun doute sur leur volonté de voir les choses changer dans un court délai.
Ce que reprochent principalement Tony Petitti et Greg Sankey à la NCAA : son manque de proactivité et ses réponses lentes et en décalage avec l’évolution actuelle du sport universitaire. Calendrier (saison régulière, recrutement, transferts, camp d’entrainement, etc…), format des playoffs, partage des revenus, statut de l’étudiant-athlète et leur mode de rémunération : tous ces sujets font actuellement débat et malgré l’ouverture affichée par le nouveau président de la NCAA, Charlie Baker, la haute autorité des sports universitaires semble toujours en mode réactif, sans avoir de vision claire pour l’avenir.
Or, la Big Ten et la SEC reconnaissent « l’urgence de faire face à des défis similaires dans ces circonstances ». En effet, les deux conférences sont les plus riches de la Division I-A (FBS) et doivent notamment gérer l’impact des contats NIL, qui encadrent le droit de représentation et le droit à l’image des étutiants-athlètes, de manière bien différente aux autres conférences.
Depuis plusieurs mois, Greg Sankey regrette que la NCAA impose des règles identiques à l’ensemble des universités alors que leur contexte est trop hétérogène les unes par rapport aux autres. En d’autres termes, il souhaite que les conférences les plus riches puissent prendre davantage de décisions pour elles-mêmes.
La création de ce « groupe consultatif » est très probablement la première étape de la prise d’indépendance du College Football avec la NCAA.
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Texas et Steve Sarkisian s’entendent sur une prolongation de contrat de 4 ans
L’université Texas a annoncé avoir prolongé de 4 ans le contrat de l’actuel head coach des Longhorns, Steve Sarkisian, qui se voit assuré de son poste jusqu’en 2030.
L’université Texas a donc pris ses dispositions pour assurer une certaine stabilité au sein du programme de football quelques jours après la première participation des Longhorns au College Football Playoff. Cette prolongation de contrat intervient également au moment où Alabama est à la recherche d’un successeur de Nick Saban qui a récemment annoncé son départ à la retraite.
Ancien coordinateur offensif du meilleur head coach de tous les temps lors du titre de champion national d’Alabama de 2020, HC Steve Sarkisian était considéré comme un sérieux candidat à cette succession à la tête du Crimson Tide.
Texas vient de réussir sa meilleure saison depuis le titre de champion national en 2009. Les Longhorns ont conclu la saison 2023 avec un bilan de 12-2 et un titre de champion de Big 12 (le premier depuis 2009) qui leur a ouvert la porte d’une première participation au College Football Playoff.
Dès l’annonce de la prolongation de contrat de HC Steve Sarkisian, l’université Texas a publié une vidéo accompagnée de la mention « Just Getting started » (cela ne fait que commencer) :
Le précédent contrat de HC Steve Sarkisian avait été signé en 2020 lors de son arrivée sur le campus d’Austin (Texas). Il était d’une durée de 6 ans pour un salaire annuel de 5.6 millions de $. On peut parier que le nouveau contrat comprend une révalorisation salariale à hauteur des meilleurs head coachs du pays (environ 10 millions de $). Étant une université privée, Texas n’est pas dans l’obligation de publier cette information confidentielle.
Après trois saisons à la tête des Longhorns, HC Steve Sarkisian a un bilan de 25-14. Suite à une première saison décevante en 2021 (5-7), le programme d’Austin a fait des progrès significatifs en 2022 (8-5) avant de franchir un cap en 2023 (12-2, champion de Big 12). Les Longhorns viennent également de signer trois classes de recrues dans le Top 5 national.
Pour rappel, Texas rejoindra la SEC à partir du 1er juillet 2024.
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