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The Blue Pennant version 2016 est arrivé !

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Vous l’avez remarqué, le design de The Blue Pennant a changé.

Depuis son lancement en 2008, TBP n’a pas l’habitude de se reposer sur ses lauriers et après une saison 2015 qui s’est conclue par notre accréditation pour le Rose Bowl et le National Championship Game, il nous a paru évident qu’une refonte était nécessaire.

L’objectif est simple : vous proposer une nouvelle expérience de navigation toujours plus professionnelle. Comme celui de l’ancienne version du site, ce nouveau design est « adaptatif » (responsive) ce qui vous permet de le consulter de manière optimale peu importe le type d’appareil utilisé : ordinateur de bureau, tablette, téléphone intelligent, etc.

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Nouveautés

  • Une nouvelle page d’accueil regroupant tous les sujets essentiels de l’actualité du College Football.

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  • Scoreboard : Accès rapide aux previews et aux résumés des matchs dans un tableau d’affichage situé en haut du site.

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  • Pages « Conférences » (via le menu Actualités) sont désormais disponibles. Elles vous permettent de consulter les dernières news filtrées par conférence. Dans la colonne de droite de ces pages « Conférences », vous avez un accès rapide aux prochains matchs, au classement et au fil Twitter officiel de la conférence.

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  • Page « Awards » : toutes les infos concernant les trophées du College Football.
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  • Page « Playoffs » : tout sur les College Football Playoffs.
  • Page « Videos » : en complément de TBP Videos, retrouvez les meilleures videos du web.

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Retrouvez les dernières infos dans la colonne de gauche de la page d’accueil. Toutes les dernières infos sont également accessibles dans le menu Actualités.

Les essentiels

Parce qu’elles sont indispensables et qu’on n’imagine pas un site sportif sérieux sans elles, vous retrouverez toujours les pages :

Les pages « Equipe » conservent les informations habituelles (prochain match, calendrier, classement, rankings, stats, etc…). Nouveauté : nous avons ajouté dans la colonne de droite le fil Twitter officiel pour que vous accédiez plus facilement aux dernières infos de vos équipes préférées (en anglais).

Les immanquables de TBP

  • College Football Report : le meilleur de notre rédacteur / éditorialiste, Verchain.
  • NFL Draft : Loïc Baruteu (accrédité lors du dernier Rose Bowl), vous propose les tendances et les dernières infos avant la prochaine draft NFL.
  • Podcast : En collaboration avec Radiossa, le seul podcast en français traitant de l’actualité du College Football.
  • TBP Top 25 : le seul ranking hebdomadaire « à la française ».

 

Dans les prochaines semaines, nous vous révélerons le programme des previews de la prochaine saison 2016 ainsi que des nombreuses nouveautés que nous vous préparons… #StayTuned

Enfin, un mot pour rappeler que TBP, c’est aujourd’hui une équipe de plusieurs de contributeurs réguliers et occasionnels qui prennent de leur temps pour vous faire partager leur passion du College Football, et ce, jour après jour. Mais le succès de TBP, c’est surtout le votre. Sans votre fidélité, TBP n’en serait pas là. Encore un grand merci à vous !

Fondateur et rédacteur en chef de The Blue Pennant, Morgan Lagrée couvre le College Football depuis 15 ans. En 2016, Morgan fût le premier reporter à couvrir le CFP National Championship Game pour un média francophone. Il co-anime le Podcast Bowl. Expert NFL et MLB. Grand amateur de la NHL. Fan ultime des Red Sox de Boston (MLB). Ancien étudiant de l'université McGill. #Redmen4Life

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La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure

Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

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Crédit photo : Nathan Mailhes, Tiger Rag

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.

Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :

  • Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
  • Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.

Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.

Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :

Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps

Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :

  • Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
  • L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
  • Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts

Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).

Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.

Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.

Signal sur retour de kickoff

Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.

Temps morts en prolongation

À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).

Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.

Changements dans les annonces de review vidéo

L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».

Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).

Imitation des signaux offensifs interdite

Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.

Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.

Communication coach-joueur

La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.

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Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN

Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

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Crédit photo : ESPN

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025

Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.

« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »

« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »

Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.

En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.

« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »

Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.

L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso

Merci pour tout, Coach.

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L’accord House vs NCAA toujours suspendu

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Crédit photo : Getty Images

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.

En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.

« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »

Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.

« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »

Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.

« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.

La question de la limitation des effectifs sur la table

La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.

Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.

Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.

Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.

La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.

Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.

Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation

L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.

Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.

Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.

« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »

Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.

« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.

Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.

Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.

« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.

« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »

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Tout comprendre de l’accord House vs NCAA

Le jugement définitif dans l’affaire House vs NCAA va redessiner complètement les sports universitaires. Tour d’horizon des changements à venir.

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L’affaire House (la Chambre des États-Unis représentant les citoyens au sein de l’Union et constituant la chambre basse du congrès fédéral) v. NCAA regroupe trois recours collectifs antitrust intentées contre :

  • La NCAA (National Collegiate Athletic Association)
  • Les cinq principales conférences : SEC, Big Ten, ACC, Pac-12 et Big 12.

Les plaignants regroupés dans plusieurs recours collectifs sont d’anciens et d’actuels étudiants-athlètes. Ils accusent la NCAA et les cinq conférences listées ci-dessus de violer les lois antitrust américaines en interdisant le paiement direct des étudiants-athlètes pour leur participation aux compétitions sportives universitaires malgré les énormes revenus générés.

En 2024, un accord à l’amiable a été trouvé pour éviter un futur procès dont l’issue était très incertain.

Cet accord amiable historique entre la House et la NCAA vise à :

  • compenser les torts passés subis par des milliers d’athlètes.
  • ouvrir la voie à une rémunération directe des étudiants-athlétes par les universités.
  • réorganiser la gouvernance du sport universitaire pour l’adapter à une économie moderne.

Toutefois, l’approbation finale de la juge Claudia Wilken concernant cet accord est toujours en attente.

Les termes de cet accord amiable (« accord de règlement ») entre la House et la NCAA s’appliqueraient pendant 10 ans à partir de la validation finale. Il comprend notamment un montant de 2.8 milliards de $ afin d’indemniser des centaines de milliers d’anciens et actuels athlètes universitaires. Si la juge fédérale Wilken approuve l’accord de règlement, les universités pourront commencer à payer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025.

Les détails du règlement House vs NCAA

Partage de revenus
  • Les universités pourront verser directement jusqu’à 50 % des revenus de leur département sportif aux étudiants-athlètes.
  • Chaque université pourrait distribuer jusqu’à 20.5 millions de dollars par an aux étudiants-athlètes.
Composition des équipes limitée
  • Fin des limites actuelles du nombre de bourses accordées par sport aux étudiants-athlètes.
  • Introduction d’un plafond du nombre total de joueurs par équipe sportive (ex : 105 pour le football, contre environ 120 auparavant).
  • Suppression du concept de walk-ons (joueurs non-boursiers).
Contrat NIL (droit à l’image et de représentation)
  • Les paiements des contrats NIL s’ajouteront aux sommes comprises dans le partage des revenus.
  • Toute compensation supérieure à 600 $ devra passer par une plateforme de validation prouvant que le montant correspond à une “juste valeur de marché” (fair market value).
  • Cela vise à éviter le “pay-for-play” déguisé, où des collectifs paient pour recruter indirectement.
Application aux futurs athlètes

Le règlement s’appliquerait aussi aux futurs athlètes, qui pourront toutefois proposer des objections chaque année s’ils le souhaitent afin de faire évoluer l’accord en fonction de certaines circonstances comme une augmentation importante des revenus générés par certains sports (essentiellement le football et le basket).

Un certain nombre d’éléments composant cet accord amiable historique reste encore en discussion :

  • Conséquences sur les sports “non rentables” : une crainte a déjà été exprimée concernant la possibilité de voir la suppression des bourses dans certains sports ne générant pas de revenus.
  • Quel est l’impact sur l’équité femmes-hommes (via la Loi Title IX) ?
  • Les limites imposés aux contrats NIL sont-elles anticoncurrentielles ?
  • Négociation collective & lois antitrust : certains réclament un cadre légal fédéral pour stabiliser ce nouveau système.

Quelles conséquences pour les étudiants-athlètes ?

Le règlement House v. NCAA marque donc un changement radical pour les joueurs universitaires en leur offrant plus de droits, des revenus supplémentaires et un contrôle accru sur leur carrière sportive.

Voici ce que ça change pour eux, point par point :

Revenus directs des universités
Avant l’accordAprès le règlement
Les étudiants-athlètes n’étaient pas rémunérés pour leur participation à des compétitions sportives.
Ils recevaient uniquement une bourse sportive (logement, repas, études, etc.) de la part de l’université.
Les étudiants-athlètes pourront toucher une part des revenus générés par leur sport.
Chaque université pourra verser jusqu’à 20,5 millions $ par an à partager entre les étudiants-athlètes.
Les étudiants-athlètes pourraient ainsi être payés comme de vrais professionnels tout en restant à l’université.
Deux sources de revenus possibles

Les étudiants-athlètes pourront donc cumuler :

  • Un salaire ou un bonus via le partage des revenus de l’université.
  • Des revenus issus de contrats NIL (droit à l’image et de représentation) avec des marques ou collectifs.

Exemple : Un joueur de football pourrait toucher :

  • 100 000 $ par an via son université.
  • des centaines de milliers de $ en contrats de sponsoring.
Pouvoir juridique renforcé
  • Les étudiants-athlètes intégreraient une “classe légale” protégée, comme dans un contrat de travail collectif.
  • Chaque nouvelle génération d’étudiants-athlètes pourra recevoir une notice du règlement et le contester s’ils le souhaitent.
  • Les étudiants-athlètes sont mieux protégés contre les abus (exclusion sans raison, perte de bourse, etc.).
Disparition progressive des walk-ons, mais plus d’équité
  • Le nouveau système limite le nombre total de joueurs dans chaque sport.
  • Certains joueurs non boursiers (walk-ons) risquent donc d’être exclus.
  • En revanche, les boursiers restants pourraient être mieux payés et mieux traités.
Changement de statut : l’athlète-étudiant devient athlète-salarié

Ce règlement transforme radicalement le monde du sport universitaire.

  • Avant l’accord, un étudiant-athlète représentait fièrement son université dans un sport.
  • Après la mise en place du réglement House vs NCAA, un étudiant-athlète vendra ses performances sportives à une université en échange d’une somme d’argent et de revenus annexes.

Cela rapproche ainsi le modèle universitaire du sport professionnel, tout en gardant un cadre académique.

Quelles conséquences pour les universités ?

Le règlement House v. NCAA change radicalement le modèle précédent et les conséquences pour les universités sont énormes : elles passent de l’amateurisme à un modèle semi-professionnel avec des obligations financières, légales et structurelles inédites.

Voici les principaux impacts pour les universités :

Obligation de partager les revenus avec les étudiants-athlètes
Avant l’accordAprès le règlement
– Les universités gardaient 100 % des revenus générés par les sports (droits TV, billets, merchandising, etc.).
– Les joueurs recevaient une bourse, mais aucun salaire.
– Les universités devront verser jusqu’à 20,5 millions $ par an à leurs athlètes (à répartir entre toutes les disciplines).
– C’est un budget colossal, surtout pour les universités qui dépendent déjà des grosses recettes de football ou de basket.
Réduction de la marge financière

Ce changement oblige les universités à :

  • Repenser entièrement leurs budgets sportifs.
  • Réduire ou supprimer certains programmes non rentables (souvent les sports “non-revenus” comme la natation, le golf, etc.)
  • Compresser les dépenses ailleurs pour financer les salaires d’athlètes.

Conséquences : les plus petites universités pourraient quitter la Division I ou fermer des équipes entières faute de budget suffisant.

Responsabilités légales accrues

Le règlement fait entrer les universités dans une logique de relation contractuelle avec les joueurs avec :

  • Des obligations légales (paiement, protection, transparence).
  • Des risques de litiges si un joueur est exclu sans raison, mal payé, ou discriminé.
  • Une charge administrative plus lourde (audits, documentation, équité entre les équipes hommes/femmes, etc.).
Des relations avec les joueurs bien différentes

Après le réglement, le statut des étudiants-athlètes se rapprocherait désormais de collaborateurs ou sous-traitants, avec pour conséquences pour les universités :

  • Moins de contrôle absolu par les coaches ou l’administration.
  • Plus de dialogue syndical potentiel (ex : demandes de conditions de travail, de soins, d’horaires).
  • Une relation moins paternaliste, plus professionnelle.
Nouvelle concurrence entre universités

Les universités devront se démarquer par leur politique de partage des revenus, pas seulement par leurs installations ou entraîneurs. Cela pourrait accentuer les inégalités : les “gros” programmes (ex : Alabama, Ohio State) attireront toujours les meilleurs grâce à des offres plus généreuses.

Réorganisation structurelle nécessaire

Pour se conformer au règlement, une université devra apporter d’importants changement à sa structure organisationnelle :

  • Création d’une entité de gestion du revenu partagé.
  • Mis en place d’un bureau de compensation (clearinghouse) pour valider les contrats NIL externes.
  • Former des juristes, comptables et agents de liaison avec les athlètes

Un accord controversé et critiqué

Le règlement House v. NCAA est historique mais il soulève également de nombreuses critiques de la part des universités, des athlètes, des experts et même de certains législateurs.

Voici les principales controverses actuelles :

Fin de l’amateurisme

Pour certains, ce règlement tue le modèle traditionnel du sport universitaire :

  • Le concept d’étudiant-athlète (mais étudiant avant tout) est sérieusement remise en question.
  • Les puristes estiment que cela transforme les universités en franchises sportives semi-professionnelles.
  • D’autres pensent que cela brise l’équilibre académique-sportif et que les études vont passer au second plan.
Inégalité entre disciplines sportives

20.5 millions de dollars à répartir… mais qui va vraiment toucher cet argent ?

  • La quasi-totalité des revenus ira au football et basket masculin, les seuls sports véritablement rentables.
  • Les sports olympiques (natation, lutte, athlétisme…) risquent des coupes budgétaires voire des fermetures.
  • Cela menace la diversité sportive sur les campus.
Problèmes de conformité à la Loi Title IX (égalité hommes/femmes)

Comment respecter l’égalité hommes/femmes si le football prend 60 % du gâteau des revenus à partager?

  • La Loi Title IX oblige les universités à offrir les mêmes chances aux athlètes féminines.
  • Si la redistribution des revenus penche trop côté masculin, des recours juridiques sont très probables ce qui pourrait remettre en cause ce règlement.
  • Les universités risquent de devoir compenser avec des bourses supplémentaires, donc encore plus de dépenses.
Intervention politique et vide juridique

Le Congrès est de plus en plus pressé d’intervenir car :

  • Le règlement House vs NCAA ne règle pas les questions antitrust à long terme.
  • Ce règlement n’encadre pas non plus le statut juridique des joueurs (salariés ? indépendants ? étudiants ?).
  • De nombreux dirigeants des universités réclament une Loi fédérale pour poser un cadre uniforme à travers le pays.
Incertitude budgétaire pour les petites universités

Tout le monde ne pourra pas suivre.

  • Les grosses universités (Alabama, Georgia, Michigan) ont les moyens de s’adapter à ce règlement House vs NCAA. Mais les plus petites ? Aucune chance.
  • Certaines universités risquent de quitter la Division I ou même d’abandonner le sport de haut niveau.
  • Le fossé risque de se creuser encore davantage entre les “super-conférences” et les universités moyennes.
Statut incertain des étudiants-athlètes

Est-ce qu’un étudiant-athlète payé est encore un amateur ? Est-il salarié ? Si les athlètes sont reconnus comme employés, cela ouvre la porte à :

  • Des syndicats.
  • Des droits à la retraite.
  • Des couvertures santé obligatoires.
  • De nouvelles responsabilités sociales et fiscales très lourde pour les universités.
Risque de marchandisation totale

Les étudiants deviendraient de veritables actifs financiers.

  • Certains craignent que les joueurs soient traités comme de simples “investissements” ou “contrats”.
  • L’esprit d’équipe, la loyauté, la tradition locale pourraient être remplacés par une logique purement économique.
  • On parle déjà d’un “marché des transferts” à venir comme dans le sport pro.
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