

Conférence Big Ten
Preview 2016 : Conférence Big Ten
De retour parmi l’élite du College Football après plusieurs années de disette, la conférence Big Ten sera l’un des centres d’intérêt de cette saison 2016. Derrière des Buckeyes d’Ohio State revanchards qui font figure de favoris, trois programmes peuvent prétendre au titre de conférence : Michigan, Michigan State et Iowa.
Prédictions 2016 dans la conférence Big Ten
Champion 2016 : Ohio State.
Champion de division East : Ohio State.
Champion de division West : Iowa.
MVP : QB J.T. Barrett, Ohio State.
Meilleur joueur offensif : RB Saquon Barkley, Penn State.
Meilleur joueur défensif : LB Jabrill Peppers, Michigan.
Freshman de l’année : WR Donnie Corley, Michigan State.
Toute la semaine, The Blue Pennant vous proposera des previews des principaux programmes de la conférence Big Ten. Voici le calendrier des publications :
– Iowa Hawkeyes
– Wisconsin Badgers.
– Penn State Nittany Lions
– Ohio State Buckeyes
– Michigan Wolverines
– Michigan State Spartans
Tour d’horizon dans la conférence Big Ten
Un retour au sommet
Après une période difficile entre 2005 et 2012, la conférence Big Ten a fait son retour parmi l’élite du College Football. Elle a remporté au moins cinq bowls au terme des saisons 2014 et 2015 après avoir réussi cet exploit une seule fois entre 2000 et 2013. Pour la première fois depuis 1999, six programmes de la Big Ten ont conclu une saison dans le Top 25 de l’Associated Press et les six programmes ayant atteint le plateau des 10 victoires en 2015 ont permis d’établir un nouveau record qui datait de 2009. Enfin, Ohio State (2014) et Michigan State (2015) ont participé aux premiers College Football Playoffs. Qu’on se le dise : « the Big Ten is back ».
Des airs de NFL
Si la conférence Pac-12 a la réputation d’être l’antichambre de la NFL concernant les coachs (Pete Carroll, Chip Kelly) ou d’accueillir d’anciens coachs de la ligue professionnelle (Jim Mora), c’est bien la conférence Big Ten qui aura des airs de NFL en 2016.
Depuis deux saisons, plusieurs anciens coachs de franchises professionnelles ont posé leurs valises dans la Big Ten. Tout a débuté en décembre 2014 lorsque Mike Riley (ex-San Diego Chargers) a accepté de succéder à Bo Pelini pour diriger Nebraska. Quelques semaines plus tard, Michigan mettait la main sur le charismatique Jim Harbaugh (ex-San Francisco) qui avait mené les 49ers à trois finales de conférence NFC d’affilée et à une participation au Super Bowl.
L’intersaison 2016 a confirmé la tendance. Deux anciens des Bucs de Tampa Bay ont fait leur arrivée dans la Big Ten. Après deux années sabbatiques, Greg Schiano a accepté de devenir le coordinateur défensif d’Ohio State tandis que Lovie Smith n’aura pas tardé à rebondir après son renvoi de janvier dernier en donnant son accord à Illinois pour prendre le poste de head coach.
Un calendrier à neuf matchs de conférence
Alors que la conférence Big Ten vient tout juste de conclure un nouveau contrat TV avec ESPN et Fox Sports, elle ajoutera à son « produit » un match supplémentaire à partir de septembre prochain. Pour la première fois depuis 1984, chaque programme aura 9 matchs de conférence à son calendrier. Les universités de la division East joueront 5 matchs à domicile contre seulement 4 pour celles de la division West. Ce sera l’inverse en 2017.
Jusque-là réservé aux affrontements hors-conférences (ou aux cupcakes contre la FCS), le mois de septembre sera marqué par quatre matchs intra-conférence (Michigan-Penn State, Rutgers-Iowa, Michigan State-Wisconsin, Northwestern-Nebraska). Totalement inhabituel. Ainsi, la conférence Big Ten s’inscrit dans une évolution qui touche l’ensemble des autres conférences du Power Five.
Après deux années de matchs « crossover » déséquilibrés, la saison 2016 proposera quelques belles affiches. Wisconsin et Michigan se rencontreront pour la première fois depuis 2010. Les Badgers seront également opposés à Michigan State et Ohio State (ouch !). Northwestern rendra visite aux Spartans et aux Buckeyes. Ces derniers seront les hôtes des Cornhuskers de Nebraska au mois de novembre et Iowa jouera contre Penn State et Michigan deux semaines consécutives. Du grand spectacle en perspective !
« Cornerbacks conference »
A partir de septembre prochain, la conférence Big Ten ne comptera qu’un seul quarterback ayant réussi plus de 3000 yards à la passe l’an passé (QB Tommy Armstrong Jr, Nebraska), un seul running back avec plus de 1100 yards au sol accumulés en 2015 (RB Justin Jackson, Northwestern) et aucun receveur ayant capté plus de 70 réceptions la saison dernière. Mais où seront les playmakers ? Au poste de cornerback.
Le dernier vainqueur du Jim Thorpe Award, CB Desmond Iowa (Iowa) était en tête de la conférence Big Ten en 2015 avec un total de 8 interceptions qui lui a valu une sélection unanime dans l’équipe All-American.
La révélation de la saison passée dans la défense de Michigan, CB Jourdan Lewis (20 passes défendues, 2 interceptions en 2015), sera également fidèle au poste au sein de la défense des Wolverines. Northwestern a perdu CB Nick VanHoose mais son compère de l’an passé, CB Matthew Harris, est de retour tout comme l’opportuniste CB William Likely III à Maryland et le flamboyant CB Rashard Fant à Indiana (22 passes défendues en 2015). 2016 sera l’année des cornerbacks dans la Big Ten.
Une conférence qui sait conserver ses talents
Trente-et-un joueurs sélectionnés dans les équipes All-Big Ten en 2015 dont onze dans la 1ère équipe All-Conference feront leur retour en 2016. Michigan mène le bal avec 3 joueurs honorés l’an dernier de retour la saison prochaine (TE Jake Butt, WR Jehu Chesson, CB Jourdan Lewis). Indiana peut même compter sur la fidélité de deux joueurs plusieurs fois primés (OG Dan Freeney et K Griffin Oakes). Six des joueurs récompensés par des trophées la saison passée ont choisi de faire un comeback en 2016 : LB Jabrill Peppers (Michigan, meilleur freshman), CB Desmond King (Iowa, meilleur cornerback), TE Jake Butt (Michigan, meilleur tight-end), K Griffin Oakes (Indiana, meilleur kicker), P Sam Foltz (Nebraska, meilleur punter) et PR William Likely (Maryland, meilleur returner)
Nos prédictions
Division East
1. Ohio State Buckeyes (12-1, 7-1 Big Ten en 2015)
Bien que le retour de six titulaires seulement représente le plus faible total d’un programme du Power Five, les Buckeyes n’ont pas changé leurs objectifs : le titre de conférence et une place en College Football Playoff. L’an passé, l’attaque a débuté la saison avec difficulté mais le retour de QB J.T. Barrett au poste de titulaire a permis aux Buckeyes de réussir plus de 40 points lors de leurs deux dernières sorties. Une saison complète de l’ancien MVP offensif de la conférence Big Ten devrait permettre aux jeunes running backs et receveurs de monter en puissance sans pression. La défense s’est fait pillée par la NFL au cours du printemps mais plusieurs défenseurs de talent ont su attendre leur tour. La faculté de coach Urban Meyer de passer d’une génération à l’autre sans baisse de régime sur le terrain sera testée notamment lors des deux déplacements à Michigan State et Oklahoma. Toutefois, la présence du leader QB J.T. Barrett et le fait de recevoir Michigan à Columbus (Ohio) pourrait faire la différence en faveur des Buckeyes.
2. Michigan Wolverines (10-3, 6-2 Big Ten)
En 18 mois seulement, coach Jim Harbaugh a transformé les Wolverines en de sérieux candidats pour le titre de champion de conférence Big Ten et pour une éventuelle place en College Football Playoff. La perte du coordinateur défensif D.J. Durkin (parti à Maryland, voir plus bas) sera compensée par l’arrivée de Don Brown (ex-Boston College), qui bénéficiera du retour de 6 titulaires au sein d’une défense dominante en 2015. La ligne défensive et le secondary ont le potentiel pour faire partie des meilleurs au niveau national. Dès la première saison de coach Jim Harbaugh, l’attaque des Wolverines s’est améliorée et le prochain quarterback (QB Wilton Speight ou QB John O’Korn transféré de Houston en 2015) aura le soutien de plusieurs playmakers offensifs (RB De’Veon Smith, WR Jehu Chesson, TE Jake Butt). A part ce poste de quarterback, tout semble en place pour que Michigan égale son total de victoires de l’an passé (10). Le match du 26 novembre prochain à Columbus (Ohio) contre Ohio State pourrait décider le champion de division Big Ten East.
3. Michigan State Spartans (12-2, 7-1 Big Ten)
Après avoir remporté au moins 11 victoires par saison depuis 2010, coach Mark Dantonio a des attentes élevées pour ses Spartans mais sa capacité à recharger les batteries sera mise à l’épreuve en 2016. Michigan State a perdu 6 titulaires sélectionnés dans les équipes All-Big Ten dont QB Connor Cook, leur leader offensif. Trouver un successeur à ce dernier sera la priorité du coach des Spartans… mais la marche s’annonce haute pour le prochain QB avec la perte de trois titulaires sur la ligne offensive dont LT Jack Conklin. Le favori, QB Tyler O’Connor devrait s’appuyer sur un solide groupe de running backs mené par le prometteur RB L.J. Scott. Défensivement, l’expiration de l’éligibilité de DE Shilique Calhoun laisse un grand vide au sein d’une défense qui devrait rester dominante grâce au retour des deux stars montantes, DL Malik McDowell et MLB Riley Bullough. Toutefois, les Spartans ont probablement perdu trop de talent durant l’intersaison pour rester dans la course au titre de division Big Ten East, et ce, même si les Buckeyes d’Ohio State et les Wolverines de Michigan feront le déplacement à East Lansing cet automne.
4. Penn State Nittany Lions (7-6, 4-4 Big Ten)
La pression monte sur coach James Franklin. Pour sa 3ème saison à la tête des Nittany Lions, il devra réduire l’écart qui ne cesse de se creuser avec les rivaux de Penn State que sont Michigan, Michigan State et Ohio State. Pour se faire, il a remplacé ses deux coordinateurs offensif et défensif et il pourra compter sur trois classes successives de recrutement dans le Top 25. Les performances de la ligne offensive – encore ! – et du nouveau quarterback seront déterminantes. Bonne nouvelle pour les Nittany Lions : le successeur de QB Christian Hackenberg, QB Trace McSorley, sera soutenu par le meilleur running back de la conférence Big Ten, RB Saquon Barkley. C’est surement en défense que le défi sera le plus important : les leaders DT Austin Johnson et DE Carl Nassib sont partis pour la NFL. Grâce à 7 matchs à domicile et un calendrier de conférence Big Ten favorable, les Nittany Lions peuvent espérer faire mieux que les 7 victoires remportés chaque année depuis trois ans.
5. Indiana Hoosiers (6-7, 2-6 Big Ten)
Les Hoosiers poursuivent leur processus d’amélioration commencé en 2011 lors de l’arrivée de coach Kevin Wilson. Pour la première fois depuis 2007, ils se sont qualifiés pour un bowl au terme de la dernière saison. Maintenir cette courbe de progression ne sera pas chose facile dans une division Big Ten East redoutable. Toutefois, le programme du campus de Bloomington (Indiana) semble enfin bénéficier d’un peu de stabilité. Malgré les départs de QB Nate Sudfeld et RB Jordan Howard, les Hoosiers restent optimistes : la ligne offensive est phénoménale et le groupe de receveurs n’a pas été aussi talentueux depuis des lustres. La prise de fonction du coordinateur défensif Tom Allen (ex-South Florida) a également apporté un élan d’enthousiasme. Le nouveau calendrier à 9 matchs de conférence laisse peu de marge d’erreur aux Hoosiers mais s’ils parviennent à développer rapidement un quarterback titulaire (QB Richard Lagow ?), le plateau des 6 victoires n’est pas à écarter.
6. Maryland Terrapins (3-9, 1-7 Big Ten)
L’an passé, Maryland avait probablement plus de talent que son bilan de 3-9 pourrait le laisser penser. L’arrivée de coach D.J. Durkin (ex-coordinateur défensif de Michigan) pourrait – enfin – permettre aux Terrapins de trouver leurs marques dans une conférence Big Ten qu’ils ont rejoint en 2013. Tout passera par le poste de quarterback. Avec 29 interceptions commises par un total de 4 quarterbacks, les Terps ont été épouvantables dans ce secteur en 2015. Spécialiste de la défense, coach D.J. Durkin devrait aider à améliorer un secteur défensif qui a accordé 34.4 points par match la saison dernière même si le chemin sera semé d’embuches suite aux départs de nombreux titulaires notamment dans le secondary. Comme pour les Hoosiers (voir plus haut), le nouveau calendrier à 9 matchs de conférence laissera peu de répit à Maryland. qui pourrait obtenir son éligibilité pour un bowl en faisant un sans-fautes lors des matchs à sa portée (Howard, à FIU, à Central Florida, Purdue, Minnesota et Rutgers).
7. Rutgers Scarlet Knights (4-8, 1-7 Big Ten)
Depuis son arrivée dans la conférence Big Ten, Rutgers brille plus par ses déboires hors-terrain que par ses performances sur l’aire de jeu mais l’embauche de Chris Ash (ex-coordinateur défensif d’Ohio State) pourrait remettre les Scarlet Knights dans le droit chemin. Ce dernier pourra compter sur un groupe de joueurs expérimentés (15 titulaires de retour) mais limités au niveau du talent. Ils devront rapidement trouver leurs repères dans un contexte de transition offensive vers un système au tempo élevé. Pour redorer le blason d’un programme en nette régression depuis 4 ans, coach Ash aura besoin de temps. L’année I de son règne pourrait être pénible du côté du New Jersey.
Division West
1. Iowa Hawkeyes (12-2, 8-0 Big Ten en 2015)
Après n’avoir pas fait mieux qu’une fiche de 8-5 depuis 5 ans, la pression montait sur coach Kirk Ferentz. Sa réponse a été implacable en 2015 : les Hawkeyes ont remporté la division Big Ten West au terme d’une saison régulière invaincue (12-0) et ils n’étaient qu’à un drive défensif de s’adjuger un titre de conférence Big Ten inespéré. Équipe opportuniste et agressive, Iowa a conservé ses principales armes (QB C.J. Beathard, WR Matt Vandenberg, CB Desmond King) ce qui devrait lui permettre de rester au top. Pour une 2ème année d’affilée, un calendrier favorable (pas de matchs crossover contre Ohio State, ni Michigan State) fait des Hawkeyes le favori #1 pour le titre de division Big Ten West.
2. Nebraska Cornhuskers (6-7, 3-5 Big Ten)
Plusieurs défaites crève-coeur subies l’an passé ont provoqué le premier bilan négatif des Cornhuskers depuis 2007. La malchance ne devrait pas poursuivre la Corn Nation une 2ème année d’affilée. La présence de QB Tommy Armstrong Jr et d’un groupe de receveurs prometteurs leur permet même d’être les vrais outsiders dans la division Big Ten West. Toutefois, il faudra une nette amélioration de la ligne défensive et du secondary pour que les Cornhuskers rivalisent avec les Hawkeyes en 2016. Neuf victoires et une seconde place dans leur division seraient un excellent résultat pour la 2ème saison de coach Mike Riley sur le campus de Lincoln (Nebraska).
3. Wisconsin Badgers (10-3, 6-2 Big Ten)
Il n’aura pas manqué grand chose aux Badgers en 2015 pour remporter le titre de division Big Ten West. La défaite 10-6 face à Iowa est restée en travers de la gorge de certains membres de l’équipe dirigée par coach Paul Chryst. Mais la route sera longue et pentue pour Wisconsin en 2016. En cause : un calendrier dantesque (match d’ouverture contre LSU et trois matchs crossover face à Michigan State, Michigan et… Ohio State !). De plus, les Badgers s’attaqueront à cette montagne avec un nouveau quarterback titulaire (QB Bart Houston ?), sans leur receveur #1 de l’an dernier, WR Alex Erickson, et après avoir perdu leur coordinateur défensif, Dave Aranda, parti à… LSU. Wisconsin n’a pas remporté moins que 8 victoires depuis 5 ans. Sans un retour triomphal de leur coureur vedette, RB Corey Clement, les Badgers pourraient connaitre une saison très délicate.
4. Northwestern Wildcats (10-3, 6-2 Big Ten)
Des performances exceptionnelles de leur défense ont permis aux Wildcats d’atteindre le plateau des 10 victoires en 2015 après deux campagnes décevantes en 2013 et 2014 (5-7). Plusieurs départs dont celui de DE Dean Lowry et CB Nick Vanhoose seront difficilement remplaçables ce qui pourrait irrémédiablement provoquer une baisse de niveau défensif en 2016. Ainsi, Northwestern ne pourra pas répliquer les résultats de l’an passé sans une nette amélioration en attaque. Si RB Justin Jackson est l’un des meilleurs running backs de la conférence, il devra être épaulé par le jeune sophomore QB Clayton Thorson et par l’éclosion d’au moins un receveur.
5. Purdue Boilermakers (2-10, 1-7 Big Ten)
Pour sa 4ème saison à la tête des Boilermakers, coach Darrell Hazell joue la sienne à l’aube de cette campagne 2016. Purdue affiche un bilan désastreux de 6-30 (2-22 Big Ten) depuis son arrivée en 2013 et une nouvelle désillusion lui serait fatale. Pour relancer le programme de West Lafayette (Indiana), il a fait le ménage dans son staff de coachs en nommant deux nouveaux coordinateurs offensif et défensif. Les Boilermakers du français WR Anthony Mahoungou possèdent l’un des effectifs les plus expérimentés (16 titulaires de retour) et un quarterback prometteur (QB David Blough). Cela pourrait s’avérer décisif dans les éventuels matchs serrés. Défensivement, Purdue devra mieux faire que les 36.5 points accordés par match en 2015. Une participation à un bowl est envisageable. Tout pourrait se jouer à Indiana, le 26 novembre prochain.
6. Illinois Fighting Illini (5-7, 2-6 Big Ten)
L’embauche de coach Lovie Smith (ex-Tampa Bay Bucs, NFL) a redonné de l’énergie à un programme en stagnation depuis 2011. L’ancien head coach des Bears de Chicago a quitté le College Football en 1995 mais il a su s’entourer de vétérans pour réussir son retour. Si la présence d’un coach aussi renommé devrait attirer de nombreux recrues dans un avenir proche, son arrivée en mars dernier et le manque de talent général laissent peu d’espoir aux fans des Fighting Illini pour la saison 2016. Pourtant, les retours de QB Wes Lunt et de RB Ke’Shawn Vaughn devraient permettre à Illinois de rester compétitif offensivement. Il leur faudra bien ça car la défense est en totale reconstruction notamment au niveau du back seven. Égaler les 5 victoires remportées l’an passé serait déjà un bon début pour coach Lovie Smith.
7. Minnesota Golden Gophers (6-7, 2-6 Big Ten)
Le départ soudain de coach Jerry Kill ferme la page d’un chapitre de la longue histoire des Golden Gophers. La transition devrait se faire en douceur puisque son assistant de longue date, Tracy Claeys, a pris sa succession. Ce dernier a constitué autour de lui un staff d’assistant-coachs à son image. Améliorer l’attaque sera primordial. Le duo QB Mitch Leidner / RB Shannon Brooks est prometteur mais le jeu aérien des Gophers devra impérativement s’améliorer, et ce, malgré une ligne offensive en recherche d’identité. Malgré la perte de S Damarius Travis, la défense devrait rester solide. Toutefois, on ne ressent pas d’élan positif au sein d’un programme qui n’a pas atteint le plateau des 10 victoires depuis 2003. Comme l’an passé, il faudra peut-être un petit coup du Destin pour que Minnesota soit éligible pour un bowl de fin de saison.
Oregon Ducks
Dan Lanning prolonge son contrat à Oregon jusqu’en 2030
Le head coach de Ducks d’Oregon, Dan Lanning, a accepté les termes d’une prolongation de contrat qui le maintiendrait dans son poste pour les six prochaines saisons.

Selon Yahoo Sports, HC Dan Lanning gagnera près de 11 millions de dollars par saison dans le cadre de ce nouveau contrat qu’a confirmé l’université du campus de Eugene. Oregon finalisait également les prolongations de contrat du coordinateur défensif Tosh Lupoi et du coordinateur offensif Will Stein, les liant à l’équipe jusqu’à la saison 2027.
L’université Oregon a indiqué que les contrats ont déjà été approuvés par le conseil d’administration.
“Le programme de football d’Oregon a atteint des sommets historiques sous la direction de Dan”, a déclaré le directeur sportif Rob Mullens dans un communiqué. “Son engagement inébranlable à offrir une expérience de premier ordre aux étudiants-athlètes se reflète dans la culture qu’il a instaurée au sein de son programme. Son dévouement envers cette université, nos étudiants-athlètes et la ville d’Eugene a placé notre université en position de concourir pour des titres chaque année.”
À 38 ans, HC Dan Lanning est le head coach des Ducks depuis trois saisons, affichant un bilan global de 35 victoires pour 6 défaites sur cette période tout en remportant le titre de champion de conférence en 2024 dès la première année de l’université dans la Big Ten.
Oregon a terminé la saison dernière invaincu trônant tout en haut du classement de la Big Ten avant de s’incliner contre Ohio State en quart de finale du College Football Playoff.
Dans un communiqué publié vendredi, Lanning a remercié l’université Oregon pour son soutien.
“Je suis également très reconnaissant d’avoir pu maintenir une grande stabilité au sein de notre staff technique ces trois dernières années. Le travail que Will et Tosh accomplissent pour notre programme est inestimable. J’ai observé des progrès des deux côtés du ballon, ce qui témoigne de leur leadership et du soutien qu’ils reçoivent de nos staffs offensif et défensif”, a-t-il déclaré.
La saison dernière, sept entraîneurs à travers le pays avaient des salaires supérieurs à 10 millions de dollars, le plus élevé étant celui de HC Kirby Smart de Georgia, qui gagnait 13,28 millions de dollars.
Ohio State Buckeyes
Ryan Day signe une prolongation de contrat de 7 ans à Ohio State
Récemment sacré champion national à la tête des Buckeyes, Ryan Day a trouvé un accord avec l’université d’Ohio State qui va lui assurer son poste de head coach jusqu’au terme de la saison 2031.

Il y a un peu plus de deux semaines, Ryan Day célébrait le premier titre de champion national et le 9ème de l’Histoire des Buckeyes. Aujourd’hui, il peut de nouveau sabrer le champagne après avoir fait sauter la banque.
12.5 millions de $. C’est le montant de son futur salaire annuel ce qui en fait le 2ème head coach le mieux payé au niveau universitaire derrière celui des Bulldogs de Georgia, Kirby Smart (13.3 millions de $).
Ce nouveau contrat est en attente de l’approbation du conseil d’administration de l’université, ce qui ne devrait être qu’une simple formalité.
Pourtant, en novembre dernier, Ryan Day était sous le feu des critiques des fans et des médias après la 4ème défaite consécutive des Buckeyes contre leur rival Michigan. Ohio State (14-2 en 2024) a finalement obtenu une place dans le tableau à 12 équipes du College Football Playoff en tant qu’équipe repêchée avant de décrocher des victoires impressionnantes contre #9 Tennessee, #1 Oregon, #5 Texas et #7 Notre Dame, remportant ainsi son premier titre national depuis 2014.
« Le football d’Ohio State a toujours été synonyme d’excellence et, sous la direction de Ryan Day, cette tradition non seulement perdure, mais s’épanouit », a déclaré le directeur athlétique Ross Bjork. « En tant que leader, mentor et entraîneur, Ryan a constamment fait preuve d’un engagement inébranlable envers la réussite et le bien-être de nos joueurs, sur le terrain comme en dehors. Son leadership a maintenu notre statut de programme d’élite chaque année, et la victoire au championnat national 2024 a validé la culture d’excellence, d’intégrité et de persévérance de son programme. »
En six saisons comme head coach des Buckeyes, Ryan Day a remporté 87.5% de victoires (#1 parmi les head coachs en activité) pour un bilan global de 70 victoires et 10 défaites.
Ohio State Buckeyes
Chip Kelly quitte Ohio State et retourne dans la NFL, chez les Raiders
Récemment sacré champion national avec les Buckeyes, le coordinateur offensif Chip Kelly va faire son retour dans la NFL en se joignant au coaching staff de Pete Carroll chez les Raiders de Las Vegas.

Huit ans après son départ houleux des 49ers de San Francisco et après sept saisons passées au niveau universitaire du côté de UCLA (2018-23) et d’Ohio State (2024), l’un des plus fins stratèges offensifs du pays retourne donc chez les professionnels quelques semaines après avoir dirigé l’attaque des Buckeyes jusqu’à une victoire au National Championship.
En 2024, Ohio State a terminé la saison avec une moyenne de 35.7 points par match et un bilan de 14 victoires et 2 défaites. Ohio State a battu Notre Dame sur le score de 34-23 au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta lors de la finale nationale.
Chip Kelly avait quitté la NFL en 2016 après une saison catastrophique à la tête des 49ers (bilan de 2-14). Auparavant, il avait connu plus de succès chez les Eagles de Philadelphie de 2013 à 2015 avec un bilan de 26-21 et une participation aux playoffs.
L’arrivée de Chip Kelly complète ainsi le coaching staff du nouvel head coach des Raiders, Pete Carroll. Il rejoint le coordinateur défensif Patrick Graham et le coordinateur des équipes spéciales Tom McMahon, qui ont conservé tous deux leur poste malgré le renvoi du head coach Antonio Pearce.
HC Pete Carroll et OC Chip Kelly se sont sont croisés à plusieurs reprises au cours de leur carrière. L’ancien head coach des Seahawks de Seattle a un bilan parfait de 3 victoires 0 défaite dans la NFL face à son nouveau coordinateur offensif. Toutefois, Chip Kelly a battu Pete Carroll lors de leur seule opposition au niveau NCAA lorsque les Ducks d’Oregon ont battu les Trojans de USC, en 2009.
Le nouveau coordinateur offensif des Raiders a construit sa réputation lorsqu’il a pris les rênes du programme d’Eugene (Oregon). De 2009 à 2012, les Ducks ont remporté 46 victoires contre 7 défaites et participé à la finale nationale en 2010 ainsi qu’à deux Rose Bowls. Oregon a également remporté le Fiesta Bowl face à Kansas State, en 2012.
Le futur ex-coordinateur offensif des Buckeyes est donc le 3ème membre du coaching staff d’Ohio State a quitté le campus de Columbus (Ohio) depuis la victoire face à Notre Dame. Le coordinateur défensif Jim Knowles a rejoint Penn State et le coach de ligne offensive Justin Frye a rejoint les Cardinals d’Arizona (NFL) au même poste.
Pete Carroll fait lui aussi son retour dans la NFL après une année sabbatique. L’ancien head coach des Seahawks de Seattle, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre et des Jets de New York a été embauché en janvier pour remplacer un Antonio Pierce licencié après une saison (4 victoires et 13 défaites).
À Las Vegas, Chip Kelly pourrait constuire son système autour du tight end All-Pro Brock Bowers (7ème choix de la draft 2024), et du receveur Jakobi Meyers, qui vient d’enregistrer sa première saison à plus de 1 000 yards en réception. Toutefois, les Raiders sont toujours à la recherche d’un quarterback d’avenir et d’un running back numéro 1. Ils disposent du 6ème choix au premier tour de la prochaine draft ainsi que d’un choix supplémentaire au 3ème tour obtenu dans l’échange de WR Davante Adams aux Jets de New York. De plus, la franchise de Las Vegas bénéficie d’un espace de plus de 108 millions de dollars sous le plafond salarial et d’un nouveau manager général, John Spytek.
Penn State Nittany Lions
Le coordinateur défensif Jim Knowles quitte Ohio State pour le rival Penn State
L’université Penn State a annoncé l’arrivée du coordinateur défensif des Buckeyes d’Ohio State, Jim Knowles, une semaine après qu’il ait dirigé la défense des champions nationaux 2024 lors du National Championship.

Son absence lors des célébrations du titre national remporté lundi dernier par les Buckeyes d’Ohio State avait alimenté une rumeur qui a finalement été confirmé par la direction athlétique de Penn State : le coordinateur défensif Jim Knowles rejoint les Nittany Lions avec un contrat de trois ans à la clé.
Son salaire annuel de base serait de 3.1 millions de $.
“Joignez-vous à moi pour souhaiter la bienvenue à Jim Knowles, de retour chez lui dans le Commonwealth de l’État de Pennsylvanie, en tant que coordinateur défensif de l’équipe de football de Penn State”, a déclaré l’entraîneur principal de Penn State, James Franklin, dans un communiqué. “C’est un excellent stratège et un esprit défensif remarquable. Il incarne les valeurs fondamentales sur lesquelles repose notre culture d’excellence.”
It’s official. Welcome to Happy Valley!#WeAre x @CoachJimKnowles pic.twitter.com/XwoyEs20sv
— Penn State Football (@PennStateFball) January 27, 2025
Les Buckeyes ont semble-t-il proposé une nette augmentation de salaire à celui qui dirigeait la défense de l’équipe depuis 2022. Sa rémunération de base (2.2 millions de $ en 2024) devait largement dépasser celle des deux coordinateurs défensifs les mieux payés du pays : DC Wink Martindale (Michigan) et DC Blake Baker (LSU) toucheront plus de 2.5 millions de $ en 2025. Toutefois, les deux parties n’ont pas trouvé d’accord et malgré des sollicitations de Notre Dame et Oklahoma, DC Jim Knowles a donc fait le choix de rester dans la Big Ten, à Penn State.
Ohio State a conclu la saison 2024 avec la meilleure défense du pays avec seulement 12.9 points accordés par match. Les Buckeyes ont également terminé avec la 3ème meilleure défense contre la course et contre la passe.
“Je suis enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe de football de Penn State”, a déclaré Knowles dans un communiqué. “… J’ai toujours eu énormément de respect pour coach Franklin et le programme qu’il a construit ici. J’ai hâte de travailler avec ce formidable staff et ce groupe d’étudiants-athlètes, et je suis déjà prêt à me mettre au travail.”
Ce départ d’Ohio State représente un événement significatif au sein de la Big Ten, alors que le programme de Penn State va conserver une grande partie du noyau de joueurs ayant participé au College Football Playoff en 2024 et devrait être considéré comme l’un des favoris pour le titre national la saison prochaine.
DC Jim Knowles disposera du retour de joueurs clés : les linemen défensifs Dani Dennis-Sutton et Zane Durant seront des piliers, tout comme le cornerback A.J. Harris et le linebacker Tony Rojas.
Le retour du quarterback Drew Allar, des running backs Nicholas Singleton et Kaytron Allen, ainsi qu’une solide ligne offensive, ont de quoi rendre optimiste la fan base de Penn State pour la saison 2025.
L’ancien coordinateur défensif des Buckeyes remplace Tom Allen, récemment parti du côté de Clemson. Avant son arrivée à Ohio State en 2022, DC Jim Knowles est passé par Cornell de 2004 à 2009, puis par Duke de 2010 à 2017 et Oklahoma State de 2018 à 2021. Réputé être l’un des plus fins stratèges défensifs du pays, il a transformé la défense d’Ohio State à son image. Huit joueurs de cette défense de 2024 devraient être sélectionnés lors de la prochaine draft NFL, y compris l’ensemble de la ligne défensive.