

National Championship
Alabama vs Georgia : un back-to-back ou une revanche
Comme on ne comprend le présent qu’en étudiant le passé et comme les chiffres ne mentent jamais, considérons un instant les cinq fois précédentes où un match pouvant décider du titre national s’est disputé entre deux équipes qui s’étaient déjà affrontées en saison régulière.
En 1960, Ole Miss a privé LSU du titre en dominant les Tigers (21-0) au Sugar Bowl après avoir perdu à Baton Rouge (3-7) quelques semaines plus tôt. En 1966, Michigan State a péniblement battu UCLA en ouverture de la saison (13-3) avant de s’incliner au Rose Bowl (12-14) et de voir le titre national s’envoler pour… Tuscaloosa (Alabama). Dix ans plus tard, les Bruins ont remis ça en perdant à Columbus (20-41) mais en battant Ohio State au Rose Bowl (16-3), consacrant ainsi Oklahoma. En 1997, c’est Florida qui a terminé sa saison régulière par une défaite à Florida State (21-24) mais s’est vengé, avec la manière, au Sugar Bowl (52-20) pour donner à Steve Spurrier son seul titre national. Enfin, en 2012, Alabama s’est imposé au BCS Championship Game contre LSU (21-0) après avoir perdu une mémorable bataille défensive (6-9) un peu plus tôt dans la saison.
Si l’on en croit donc l’Histoire avec un « h » majuscule, Georgia devrait repartir d’Indianapolis avec sa première consécration nationale depuis 1980. Cette année-là, les Bulldogs avaient dominé Notre Dame (17-10). Depuis, les Dawgs ont eu trois occasions de reconquérir un titre mais des défaites contre Pittsburgh (20-24 au Sugar Bowl 1982), Penn State (23-27 au Sugar Bowl 1983) et… Alabama (23-26 OT au College Football Playoff National Championship Game 2018) ont, à chaque fois, contrarié leurs plans. On ne parle même pas du bilan d’Alabama, le Crimson Tide remporte le titre national quasiment une année sur deux depuis que Nick Saban a pris les rênes en 2007 (2009, 2011, 2012, 2015, 2017 et 2020).
2022 donne donc à Georgia une quatrième occasion de renouer avec la gloire. Quatre, c’est également le nombre de fois que Kirby Smart a affronté son ancien patron et le bilan n’est pas glorieux : quatre matchs et quatre défaites dont la dernière début décembre en finale de la conférence SEC (24-41) et, la plus douloureuse donc, en finale nationale début 2018. Les Dawgs ont également perdu en finale SEC en 2018 (28-35) et en saison régulière en 2020 (24-41). Le Crimson Tide, qui mène la série 42-25-4, n’a plus perdu contre Georgia depuis 2007 (23-26), la seule défaite de Nick Saban contre les Bulldogs en huit confrontations.
Le décor historique est donc planté mais qu’en sera-t-il de cette finale de la saison 2021 ? Si Kirby Smart peine contre Nick Saban, ses Bulldogs ont néanmoins toujours mené à un moment donné dans les quatre confrontations. Et on sait, depuis la défaite de Bama à Texas A&M (38-41), que Nick Saban n’est plus invincible contre ses anciens assistants. Mais, plus important que ces statistiques, on sait aussi que Georgia possède la meilleure défense du pays, et de loin. Les Dawgs sont la seule équipe de FBS à avoir accordé moins de 10 points de moyenne (9.6) cette saison. Le deuxième du classement, Clemson, en a concédé 5 de plus (14.9). Alabama est 13ème de ce classement avec deux fois plus de points accordés par match (19.2) que Georgia. Les Dawgs n’ont concédé plus de 17 points (soit l’équivalent de deux touchdowns et d’un field goal) qu’à une seule reprise. Problème, c’était contre Alabama et c’était bien plus de 17 points…
Il fut un temps où les défenses remportaient les titres, c’est de moins en moins le cas. Alabama, Clemson ou encore LSU ont essentiellement gagné avec des attaques explosives menées par des futurs quarterbacks pros : Deshaun Watson, Jalen Hurt, Tua Tagovailoa, Trevor Lawrence, Joe Burrow, ou encore Mac Jones. Georgia n’est pas totalement démuni en attaque : si Alabama est 3ème du pays avec 41.4 points par match, les Dawgs ne sont pas loin derrière avec une 9ème position et 38.8 points par match.
Sur le papier et les feuilles statistiques, Georgia est la meilleure équipe. On pourrait affirmer sans cligner des yeux que lorsque les 22 joueurs de Georgia feront face au 22 joueurs d’Alabama, le talent sera plus important du côté des Bulldogs. Seulement, le Tide possèdera les trois meilleurs joueurs sur le terrain : QB Bryce Young, WR Jameson Williams, et DE Will Anderson. Et la clé du match pour Georgia sera avant tout de limiter l’impact du quarterback de Bama et de contenir les jeux explosifs du receveur du Tide. Les Bulldogs auront l’avantage de ne pas avoir à se préoccuper de WR John Metchie, blessé. Cela suffira-t-il à son backfield défensif sans profondeur pour éviter de se faire cramer comme en finale SEC ? Alabama n’est pas le genre d’équipe qui a trop de problème à remplacer ses stars. Le Tide a perdu près de la moitié (10) de ses titulaires à la Draft NFL 2021, dont 6 au premier tour. Contre Cincinnati en demi-finale (27-6), WR Slade Bolden et TE Cameron Latu ont tous deux marqué sur touchdown aérien. Le problème pour Georgia sera d’identifier lequel des receveurs du Tide va sortir le match de sa carrière. Dans ce genre de grand rendez-vous, il y a souvent un héros inattendu…

Lors de sa demi-finale contre les Bearcats, Bama affrontait l’un des meilleurs backfield défensif du pays. Nick Saban a donc opté pour une attaque lourdement déséquilibrée en faveur du jeu au sol (63% des jeux). RB Brian Robinson n’est pas Derrick Henry ou Najee Harris mais le coureur nº1 de Bama peut amener suffisamment de punch pour forcer la défense de Georgia à garder un œil sur lui. En finale SEC, aucune des deux équipes n’est parvenu à imposer son jeu au sol (à peine plus de 100 yards chacune). Il est fort probable que l’histoire se répète à Indy. Personne ne court sur Georgia : demandez-donc à Michigan qui a fait son beurre en Big Ten cette année avec un jeu au sol digne des années 80 mais n’a pas passé la barre des 100 yards lors de sa défaite en demi-finale (11-34).
C’est donc probablement dans les airs que cette finale va se jouer et peut-être aussi dans la capacité des quarterbacks à étendre les drives avec leurs jambes. Pour Georgia, il faudra avant tout mettre la pression sur Bryce Young. Si le vainqueur du Trophée Heisman a plus de trois secondes pour lancer contre une Cover 2, il va à nouveau découper le « back seven » des Bulldogs. Si, au contraire, Georgia envoie des blitz, y compris ces fameux « zone blitz » (où les rushers font mine de foncer sur le QB avant de se replier en défense contre la passe) qui perturbent tant les quarterbacks les moins aguerris (et, malgré tout son talent, Bryce Young est encore inexpérimenté), les Dawgs augmenteront leurs chances de prévaloir.
Leurs chances augmenteront encore plus s’ils parviennent à mettre Bryce Young au sol : la finale SEC est le seul match de l’année dans lequel la brillante ligne défensive de Georgia n’a obtenu aucun sack. Les Bulldogs n’ont pas de « sackeur » attitré mais LB Nakobe Dean, LB Robert Beal et DE Travon Walker ont tous plus de 5 sacks cette saison : le danger pour Bryce Young peut donc venir de partout. Sans compter sur le reste de la ligne défensive avec DT Jalen Carter, DE Devonte Wyatt et l’incontournable DT Jordan Davis qui auront à cœur de prendre leur revanche sur Bryce Young, alias « Gingerbread ». Pour cela, il faudra brouiller les pistes et forcer le QB du Tide à commettre des imprudences lorsqu’il est sous pression. C’est toujours plus facile de gagner un match lorsque l’on remporte la bataille des ballons perdus.
De l’autre côté, Georgia n’a pas la même capacité à allumer le backfield défensif de Bama, même si QB Stetson Bennett n’est jamais timide quand il s’agit de lancer en profondeur. Sa meilleure cible est sans aucun doute TE Brock Bowers mais Alabama devrait se satisfaire de limiter les gros jeux et d’accorder des gains moins substantiels au tight end des Bulldogs. Nick Saban sait bien que le QB des Dawgs est moins à l’aise lorsque le terrain rétrécit et il forcera Kirby Smart à trouver des solutions pour marquer depuis l’intérieur de la zone rouge, ce qui a handicapé Georgia en finale SEC (les Dawgs n’ont marqué que 17 points en cinq voyages dans la zone rouge du Tide contre 17 points en trois voyages pour Bama dans les vingt derniers yards de Georgia). Les Bulldogs ne pourront probablement pas, eux non plus, courir au travers du « front seven » d’Alabama, pas avec des défenseurs du calibre de LB Henry To’oto’o, LB Dallas Turner ou LB Christian Harris. Ça n’est peut-être pas le meilleur groupe de linebackers de Nick Saban à Bama mais cela reste dur à franchir. Si Georgia n’accorde que 81.4 yards à la course par match en moyenne (3ème du pays), Alabama est sur ses talons avec 82.1 yards par match (4ème).
Si les yards sont difficiles à gagner au sol, RB James Cook et RB Kenny McIntosh devraient être mis à contribution dans le jeu de passes. RB Zamir White est habituellement moins impliqué dans ce secteur et devrait être cantonné à partager les portés de ballons avec James Cook. Dans le secteur aérien, les Dawgs ne manquent pas d’armes offensives. Mais qui de WR Jermaine Burton, WR Adonai Mitchell ou WR Ladd McConkey haussera son niveau de jeu dans le match le plus important de leurs jeunes carrières ? À moins que le revenant WR George Pickens ne vole à tous la vedette… Le meilleur receveur des Bulldogs en 2019 et 2020 a manqué la majeure partie de la saison avec une blessure au ligament subie aux entrainements de printemps. Il n’a participé qu’à trois matchs cette saison avec un maximum de 41 yards contre Alabama en finale SEC. S’il était un moment idéal pour retrouver son niveau de futur joueur du dimanche, ce serait évidemment sur le terrain du Lucas Oil Stadium…
En demi-finale contre Michigan, la ligne offensive de Georgia a annihilé les efforts des Wolverines et DE Aidan Hutchinson, permettant à son quarterback de passer une soirée plutôt tranquille (0 sack). Sera-t-elle capable de rééditer la même performance contre la machine à sacks qu’est Will Anderson (17.5 sacks) ou contre son compère DL Phidarian Mathis (9 sacks) ? En finale SEC, Stetson Bennett a lancé deux interceptions lorsque mis sous pression. La seconde a été retournée pour touchdown, scellant définitivement le sort du match.
Hollywood attend avec impatience l’issue du match pour pouvoir, peut-être, commencer à écrire le prochain scénario de Cendrillon version College Football. Si les quarterbacks cités précédemment étaient tous des recrues lourdement étoilées (et Bryce Young l’est également), Stetson Bennett est un ancien « walk-on » qui a succédé à QB Jake Fromm et écarté des quarterbacks plus réputés tels QB D’Wan Mathis et QB JT Daniels. Verra-t-on cette belle histoire s’écrire sur le terrain à Indianapolis ? Georgia est favori de 2.5 points, motivation supplémentaire pour Nick Saban qui n’aime pas que l’on dise trop de bien de son équipe mais qui sait également motiver ses troupes en position d’outsider. Comme si, en plus de tout le reste, le Tide avait vraiment besoin de ça…
La revanche entre les deux mastodontes du College Football n’accouchera pas d’une souris, en tout cas pas d’une qui pourrait effrayer les Éléphants de Tuscaloosa. Les chiens vont aboyer, la caravane de Nick Saban va passer en direction d’une huitième titre national et les Bulldogs vont rentrer à Athens la queue entre les jambes.
Prédiction : Alabama 31-27 Georgia
National Championship
Ohio State, champion national !
Les Buckeyes ont dominé #7 Notre Dame lors du National Championship (34-23) et se sont octroyés le 9ème titre de leur histoire, dans le sillage d’un insolent duo QB Will Howard – RB Quinshon Judkins.

Tout simplement trop forts. Favori des bookmakers à l’orée de cette finale bouclant pour la première fois une campagne de phase finale à douze équipes, #8 Ohio State n’a pas fait dans la dentelle au moment de se défaire de vaillants Fighting Irish en 2024.
La première série du match est d’ailleurs l’oeuvre des coéquipiers de QB Riley Leonard, et a un court instant semé le doute dans l’esprit des observateurs. Un modèle de contrôle de l’horloge, avec une possession de plus de 10 minutes, de 18 jeux et de 75 yards, que conclut lui-même le quarterback de South Bend à la course (0-7).
Mais si les joueurs de HC Marcus Freeman ont bien révisé leurs gammes au démarrage, les choses vont rapidement se déliter. Il faut dire qu’en face, #8 Ohio State n’en est plus aux gammes, et récite une partition presque sans faute face à une défense pourtant réputée pour son intensité.
Symbole de cette attaque aux allures de rouleau-compresseur : QB Will Howard, qui va compléter ses 13 premières passes de la rencontre, faisant inexorablement avancer les chaînes et étant logiquement celui qui trouve un WR Jeremiah Smith étrangement seul sur une passe écran de 8 yards (7-7).
Une action aux allures de détonateur pour le programme de Columbus (Ohio), qui ne va plus relâcher son étreinte par la suite. Comme prévu, la ligne défensive se met en évidence, à l’image de DE JT Tuimoloau pour provoquer des pénalités et précipiter les décisions de QB Riley Leonard. Résultat : deux punts offrant l’occasion rêvée aux Buckeyes de prendre les commandes.

Le Quinshon show !
Et non content de pouvoir compter sur un QB Will Howard précis, #8 Ohio State voit aussi un de ses poulains briller dans le backfield offensif. RB Quinshon Judkins (121 yards cumulés, 3 TD) entre en scène et marque un touchdown au sol de 9 yards sur son deuxième ballon touché. C’est également lui qui parvient à se faire oublier au fond de l’en-but, juste avant la pause, sur une échappée de QB Will Howard convertie en passe de touchdown de 6 yards (21-7).
Une action qui laisse des traces dans l’esprit des Fighting Irish, d’autant qu’elle intervient juste avant d’aller aux vestiaires. Et avant que les Buckeyes ne remettent la main sur le ballon pour l’entame de la deuxième période.
Il ne faut d’ailleurs que deux jeux à RB Quinshon Judkins pour refaire parler de lui et aller trouver une brèche plein centre pour un gain de 70 yards. Quelques séquences plus tard, c’est l’ancien d’Ole Miss qui va lui-même chercher un hat-trick sur une course d’un petit yard (28-7).
L’écart est fait pour des Buckeyes qui semblent clairement au-dessus en termes d’intensité et de défi physique sur les lignes. Comme si cela ne suffisait pas, Notre Dame se met à bégayer sur équipes spéciales. D’abord sur un fake punt avorté dans sa moitié de terrain, pour trois points « offerts » à Ohio State, sur un field goal de K Jayden Fielding, puis justement sur un field goal des Irish qui vient s’empaler sur le poteau gauche adverse.
Mais le football américain a comme souvent des vertus irrationnelles. Preuve en est avec ce sursaut d’orgueil des joueurs de HC Marcus Freeman, dès la fin du troisième quart. Deux touchdowns à la réception de WR Jaden Greathouse, chaque fois converti à deux points, qui ramènent la fac de l’Indiana à huit petites longueurs à à peine deux minutes du terme (31-23).

Jeremiah Smith, l’évidence
Jusque-là sereine, l’attaque de #8 Ohio State s’enlise dans un jeu conservateur, échaudée par le fumble de WR Emeka Egbuka en début de dernier quart-temps, recouvert par LB Kynngston Viliamu-Asa. Seul un éclair semble capable de les sortir d’une situation compromettante.
Un éclair qui, comme souvent, en 2024, se sera appelé WR Jeremiah Smith. Sur une 3e et 11, et sur une passe de 56 yards de QB Will Howard, le true freshman dépose CB Christian Gray et vient capter la balle le long de la ligne de touche, aux portes de l’en-but adverse. Face aux poteaux, à quelques secondes la fin, K Jayden Fielding envoie son programme au paradis, sur un coup de botte de 33 yards (34-23).
HC Ryan Day peut enfin souffler. Tant critiqué, même en interne, depuis sa nomination comme successeur d’Urban Meyer, le coach de 45 ans tient bel et bien son premier titre de champion national, quatre ans après la défaite d’Indianapolis face à Alabama. N’en déplaise à un certain Lou Holtz.
De son côté, #7 Notre Dame regrettera un manque criant d’expérience à ce niveau. Incapables de dominer durablement la bataille des tranchées, trop peu inspirés sur plaquages et sur équipes spéciales, un domaine qui leur souriait très souvent, les Fighting Irish rendent les armes comme en 2012, face à plus forts qu’eux. Un troisième revers de suite en trois ans face aux Buckeyes, un septième consécutif dans l’histoire de cette rivalité datant des années 30.
Match condensé en vidéo
National Championship
Les plus belles photos du National Championship entre Notre Dame et Ohio State

Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta pour suivre le National Championship entre #7 Notre Dame et #8 Ohio State au plus près de l’action.
Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :
Crédit photo : Marc-Grégor Campredon
National Championship
La réception libératrice de WR Jeremiah Smith
Le true freshman star des Buckeyes captent une passe de QB Will Howard pour un gain de 56 yards à 2 minutes et 38 secondes de la fin assurant la victoire de #8 Ohio State.

Le true freshman star des Buckeyes captent une passe de QB Will Howard pour un gain de 56 yards à 2 minutes et 38 secondes de la fin assurant la victoire de #8 Ohio State.
National Championship
Notre Dame-Ohio State : la preview du National Championship 2025
Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #7 Notre Dame et #8 Michigan.

#7 Notre Dame (14-1) vs #8 Ohio State (13-2)


National Championship
Atlanta, Géorgie
Mercedes-Benz Stadium
Lundi 20 janvier 2025
19h30 (heure Est, 01h30 en France)
L’affiche du National Championship Game de la saison 2024-25 est désormais connue : #7 Notre Dame et #8 Ohio State s’affronteront à Atlanta (Géorgie), le lundi 20 janvier à 19h30 (01h30 en France). Les Fighting Irish et les Buckeyes joueront pour le titre national après deux demi-finales palpitantes. #7 Notre Dame a battu #6 Penn State, 27-24, grâce à un field goal réussi à 7 secondes de la fin du match, tandis que #8 Ohio State a vaincu #5 Texas, 28-14, après que le pass rusher DE Jack Sawyer ait retourné un fumble sur 83 yards à moins de trois minutes du terme de la rencontre pour sceller la victoire des Buckeyes et décrocher une place en finale.
Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale 2025 de College Football entre #7 Notre Dame et #8 Ohio State, suivez le guide.
Le Podcast
Les coachs
Ce match présente également une intrigue intéressante du côté des entraîneurs. Le head coach de Notre Dame, Marcus Freeman, est originaire de l’Ohio et a joué comme linebacker avec les Buckeyes, de 2004 à 2008. La pression sur l’entraîneur d’Ohio State, Ryan Day, était immense depuis la défaite contre le rival Michigan à la fin du mois de novembre mais il a désormais l’occasion de remporter son premier titre de champion national et de rentrer dans la Légende du programme de Columbus aux côtés des Jim Tressel et Urban Mayer, les deux derniers head coachs des Buckeyes couronnés.
Marcus Freeman, Notre Dame
HC Marcus Freeman aura peut-être un pincement au coeur au moment du coup d’envoi du match de lundi soir. Originaire de l’Ohio, il a joué pendant quatre saisons, de 2004 à 2008, en tant que linebacker… à Ohio State avant de passer par les Chicago Bears, les Buffalo Bills et les Houston Texans lors de la saison NFL 2009. Il a débuté sa carrière d’entraîneur avec les Buckeyes en tant que graduate assistant, en 2010, avant de devenir coordinateur défensif à Purdue (2013-16), puis à Cincinnati (2017-20) auprès du head coach de l’époque, Luke Fickell.
En 2021, il rejoint HC Brian Kelly pour diriger la défense des Fighting Irish. Il lui succédera l’année suivante suite au départ de Kelly à LSU. Son bilan en trois saisons : 33-9 et quatre victoires dans des bowls.
Ryan Day, Ohio State
Successeur du champion national 2014, Urban Meyer, à la tête des Buckeyes, HC Ryan Day a été promu de son poste de coordinateur de l’équipe, en décembre 2018. Son excellent bilan (69-10) depuis sa prise de pouvoir inclut un total de 49 victoires contre seulement 5 défaites en match de conférence Big Ten… mais la fan base de #8 Ohio State lui reprochera toujours son bilan de 1-4 face au rival Michigan, même en cas de victoire dans la nuit de lundi à mardi prochain.
À noter qu’en tant que joueur, HC Ryan Day a été quarterback de 1998 à 2001 sous les ordres de son actuel coordinateur offensif, Chip Kelly, à l’université du New Hampshire.

Comment sont-ils arrivés là ?
Notre Dame Fighting Irish (14-1)
Le parcours de #7 Notre Dame vers Atlanta a connu un faux départ avec une défaite surprise, 16-14, contre Northern Illinois, le 7 septembre dernier. Les Fighting Irish de HC Marcus Freeman ont utilisé ce revers comme motivation pour le reste de la saison, enchaînant 13 victoires consécutives. Parmi celle-ci figurent des succès convaincants contre Louisville (31-24), Georgia Tech (31-13), Navy (51-14), Army (49-14) et USC (49-35) en saison régulière.
#7 Notre Dame a ensuite battu #11 Indiana, 27-17, au premier tour des playoffs, suivi d’une victoire acharnée, 23-10, contre #2 Georgia lors du Sugar Bowl. Lors de l’Orange Bowl face à #6 Penn State, les Fighting Irish ont été menés 10-0 avant de revenir grâce à une solide seconde mi-temps. Les Golden Domers ont notamment inscrit trois touchdowns dans les deux derniers quarts-temps et intercepté le quarterback de #7 Penn State, QB Drew Allar, à moins de 40 secondes de la fin, récupérant ainsi la possession du ballon pour se placer en excellente position pour réussir le field goal décisif. Grâce à cette remontée en seconde période, #7 Notre Dame est désormais à 60 minutes de son premier titre national depuis 1988.
Ohio State Buckeyes (13-2)
#8 Ohio State est entré dans les playoffs 2024-25 avec de nombreuses incertitudes. Une défaite surprise, 13-10 à domicile, contre Michigan en toute fin de saision régulière a causé beaucoup de frustration chez les fans des Buckeyes envers HC Ryan Day. La manière dont l’équipe réagirait restait un mystère.
C’est finalement une équipe totalement transformée qui est entrée dans le College Football Playoff. Humiliés par cette défaite contre les Wolverines, les Buckeyes ont semblés motivés comme jamais écrasant #9 Tennessee, 42-17, puis le numéro #1 du pays, Oregon sur le score de 41-21 avant de battre #5 Texas, 28-14, pour se hisser en finale nationale.
Ce parcours en playoffs a mieux reflété le véritable potentiel d’une équipe de #8 Ohio State qui faisait partie des favoris en aout dernier et qui a confirmé son statut tout au long de la saison régulière. Sur les dix victoires remportées par les Buckeyes en 2024, seulement deux (contre Nebraska et Penn State) se sont jouées par un TD ou moins d’écart. De plus, la défaite crêve-coeur face à #1 Oregon ne s’est jouée qu’à un point (32-31).

Les clés du match
La ligne offensive de Notre Dame face au front seven d’Ohio State
La puissance offensive de #8 Ohio State a crevé l’écrant tout au long de la saison mais la défense des Buckeyes du coordinateur Jim Knowles s’est montrée dominante depuis début septembre. Elle a limité les équipes adverses à 12.2 points par match concédant rarement des big plays et se montrant imperméables face au jeu au sol et contre à la passe. Cette escouade se classe ainsi 4ᵉ au niveau national pour le taux de réussite défensif contre la course et 20ᵉ contre la passe.
Lors des trois matchs de playoffs des Buckeyes, la défense de DC Jim Knowles n’a concédé que 52 points, et #5 Texas a été la seule équipe à dépasser les 300 yards en attaque. Sur l’ensemble de la saison, seul #1 Oregon (lors de leur première rencontre entre les deux équipes, en octobre) a dépassé les 400 yards offensifs face à cette défense redoutable.
Pour avoir une chance de créer la surprise, #7 Notre Dame devra trouver un moyen de courir efficacement face à une ligne défensive d’Ohio State qui concède moins de trois yards par course. Une seule équipe (Michigan) a réussi à accumuler plus de 155 yards au sol contre cette escouade. En plus de sa capacité à stopper le jeu au sol adverse, la défense des Buckeyes a dominé la ligne de scrimmage tout au long des playoffs en exerçant une forte pression sur les quarterbacks adverses. Mené par le MVP défensif du Cotton Bowl, DE Jack Sawyer, #8 Ohio State a enregistré 51 sacks cette saison. Le défi d’une ligne offensive de #7 Notre Dame amoché par les blessures sera donc immense.
L’attaque aérienne des Buckeyes face à la défense des Fighting Irish
Cette confrontation entre les deux forces principales des deux équipes sera assurément déterminante pour l’issue du National Championship.
L’escouade défensive exceptionnelle de #7 Notre Dame peut-elle trouver un moyen de ralentir l’attaque explosive de #8 Ohio State ? Les Fighting Irish ont la meilleure défense contre la passe du pays limitant leurs adversaires à 14.3 points par match et 4.6 yards par jeu, et figurent parmi les meilleures équipes pour empêcher les big plays. Les Buckeyes, quant à eux, marquent en moyenne 35.8 points par match, réussissent 6.9 yards par action et possèdent la meilleure attaque que Notre Dame aura à affronter cette saison.
Tout au long de la saison, le quarterback Will Howard a fait preuve d’une grande efficacité commettant très peu d’erreurs (10 interceptions seulement). Les running backs TreVeyon Henderson et Quinshon Judkins forment l’un des meilleurs duos du pays. Et lorsque QB Will Howard passe par les airs, il dispose d’un large éventail de receveurs à sa disposition. Bien que le prodige WR Jeremiah Smith ait été limité à une seule réception et 3 yards contre #5 Texas, WR Emeka Egbuka, WR Carnell Tate et le TE Gee Scott Jr. ont tous pris le relais pour lui offrir des cibles démarquées face au très bon backfield défensif de #5 Texas.
Le match contre #5 Texas a-t-il révélé une méthode pour réduire la capacité de WR Jeremiah Smith à s’imposer en profondeur ? Ou les Buckeyes trouveront-ils une meilleure solution pour libérer leur receveur freshman face aux Fighting Irish ?

L’attaque de Notre Dame doit imposer son tempo
L’attaque de #7 Notre Dame inscrit en moyenne 37 points par match, mais un duel face à #8 Ohio State à haut score ne serait probablement pas dans le meilleur intérêt de l’équipe de HC Marcus Freeman. Compte tenu de la puissance offensive des Buckeyes, les Fighting Irish devront trouver un moyen de transformer cette rencontre en un match au tempo ralenti afin de limiter les opportunités pour QB Will Howard ainsi qu’un groupe fourni de playmakers parmi les receveurs de #8 Ohio State.
Ainsi, #7 Notre Dame doit absolument établir le jeu au sol et contrôler la ligne de scrimmage. RB Jeremiyah Love et les titulaires de la ligne offensive, OG Rocco Spindler et OT Anthonie Knapp, ont tous les deux souffert de blessures lors de la victoire contre #6 Penn State. Le repos de 10 jours depuis le match face aux Nittany Lions fera le plus grand bien à une équipe des Fighting Irish diminuée.
La dernière pièce du puzzle sera QB Riley Leonard. L’ancien quarterback de Duke n’affiche en moyenne que 173.7 yards à la passe par match, mais il est capable de gagner de précieux yards au sol (866 yards à la course en 2024). S’il peut maintenir son efficacité à la passe et prolonger quelques séries offensives grâce à des actions décisives au sol, les Fighting Irish pourraient avoir une chance de réaliser l’exploit dans le quatrième quart-temps.
La bataille des turnovers
Les Buckeyes sont les favoris des bookmakers 9.5 points d’écart… L’équipe de HC Marcus Freeman devra donc livrer sa meilleure performance de la saison pour battre #8 Ohio State.
Imposer son tempo et être exceptionnel en défense seront essentiels mais les Fighting Irish peuvent également maintenir ce match serré jusqu’au quatrième quart-temps en remportant la bataille des turnovers. Et c’est l’une des forces des Golden Domers !
Avec 32 turnovers forcés, #7 Notre Dame affiche le meilleur total au niveau national en 2024. Si les Fighting Irish parviennent à obtenir un différentiel de +2 ou +3 au niveau des pertes de ballon, leurs chances de réaliser l’exploit augmenteront considérablement.

Les joueurs à suivre
RB TreVeyon Henderson, Ohio State
#8 Ohio State a fait un choix judicieux en recrutant le running back Quinshon Judkins (ex-Ole Miss) permettant ainsi de limiter les portées de ballon d’un RB TreVeyon Henderson gêné par des blessures tout au long de la saison. Désormais, le joueur senior est le running back le plus frais du backfield offensif et il a retrouvé son explosivité impressionnante ! Dernier exemple en date : contre #5 Texas, il a transformé une passe écran en un touchdown décisif de 75 yards. En 2024, il affiche une moyenne de 7.3 yards par course, la plus élevée de sa carrière. Si #7 Notre Dame laisse un peu d’espace dans sa défense, soyez-en sûr : l’ancien prospect 5-étoiles en profitera assurément.
WR Jeremiah Smith, Ohio State
Si vous aviez le moindre doute de l’importance de WR Jeremiah Smith au sein de l’attaque de #8 Ohio State, il vous suffit de regarder le système défensif mis en place par les Longhorns de #5 Texas lors du Cotton Bowl. À chaque action, ils doublaient la couverture sur le receveur freshman vedette des Buckeyes afin de contenir celui qui peut faire basculer une rencontre à tout moment. Lors des deux matchs précédents, WR Jeremian Smith avait réussi 13 réceptions pour 290 yards et quatre touchdowns. #7 Notre Dame devra probablement ajuster sa défense homme-à-homme face à un joueur de son calibre.
DE Jack Sawyer, Ohio State
#8 Ohio State avait besoin d’un défenseur capable de prendre un rôle « à la Joey Bosa » sur la ligne défensive, et DE Jack Sawyer a répondu présent. Au cours de ces playoffs 2024-25, il a enregistré 4.5 sacks et a constamment mis la pression sur les linemen offensifs adverses. Contre #5 Texas, il a notamment provoqué un strip-sack de QB Quinn Ewers avant de récupérer le fumble du quarterback des Longhorns et de filer vers l’en-but adverse pour réussir le TD de la victoire des Buckeyes. Il est très probablement le meilleur joueur défensif depuis un mois.
S Caleb Downs, Ohio State
Pour comprendre à quel point S Caleb Downs est précieux pour #8 Ohio State, il suffit de regarder l’action la plus importante du dernier Cotton Bowl : alors qu’ils pouvaient égaliser, les Longhorns de #5 Texas ont tenté un toss près de l’en-but qui a été bien bloqué par la ligne défensive des Buckeyes, mais en lisant parfaitement l’action avant tout le monde, l’ancien joueur d’Alabama s’est engouffré dans l’espace et a réussi un plaquage crucial pour une perte de 7 yards. Grâce à sa polyvalence et son intelligence de jeu, le défenseur sophomore serait déjà un choix du Top 5 à la draft NFL 2025 s’il était éligible. Sélectionné dans l’équipe All-American, il a enregistré 77 plaquages, huit pour perte et six passes défendues lors d’une saison plus que réussie après son transfert d’Alabama.

QB Riley Leonard, Notre Dame
Certes, il a été irrégulier dans son jeu de passe, mais son impact va bien au-delà des statistiques. Quarterback senior transféré de Duke à #7 Notre Dame au cours de l’intersaison 2024, QB Riley Leonard a rapidement su s’imposer et il est devenu une machine à big plays portant parfois l’attaque des Fighting Irish sur son dos. Bien qu’il n’ait lancé que pour 90 yards contre #2 Georgia, il a marqué le match de son empreinte avec 80 yards cruciaux à la course. Compétiteur né, QB Riley Leonard a un mental d’acier et semble toujours exceller dans les moments clés.
RB Jeremiah Love, Notre Dame
#7 Notre Dame s’appuie sur un trio de coureurs composé de RB Jeremiah Love, RB Jadarian Price et QB Riley Leonard mais le premier s’est imposé comme le véritable facteur décisif en fin de saison. Lors des quatre derniers matchs de la saison, il a accumulé 474 yards au sol et six touchdowns pour une moyenne incroyable de 10.7 yards par course. L’utilisation de RB Jeremiah Love a été limitée lors des deux derniers matchs des playoffs en raison d’une blessure au genou, mais le temps de repos avant le match pour le titre devrait lui être bénéfique. Les Fighting Irish auront besoin qu’il soit au sommet de sa forme.
DL Howard Cross III, Notre Dame
Au cours de la saison, #7 Notre Dame a perdu de nombreux linemen défensifs à cause de blessures, y compris DT Howard Cross pendant une période. Cependant, le senior de 6ème année a été un pilier de la défense des Fighting Irish et il joue un rôle clé dans une escouade défensive qui figure parmi les meilleures du pays. Sa capacité de stopper les coureurs adverses et son aptitude à mettre sous pression le quarterback adverse, si besoin, seront des éléments essentielles pour que la défense de #7 Notre Dame ralentisse l’attaque explosive des Buckeyes.
S Xavier Watts, Notre Dame
La défense contre la passe de #7 Notre Dame est peut-être le meilleur secteur de jeu de l’équipe, et S Xavier Watts en est le leader à son poste de safety. Le défenseur All-American senior est omniprésent sur le terrain; il a notamment réussi 13 interceptions au cours des deux dernières saisons. Lors des playoffs 2024-25, il a totalisé 25 plaquages, 1.5 pour perte et une autre interception. Encore une fois, il sera le filet de sécurité du coordinateur défensif Al Golden face au groupe exceptionnel de receveurs de #8 Ohio State.

Facteur X
WR Jaden Greathouse, Notre Dame
Avec seulement 464 yards en 36 réceptions, le receveur sophomore texan a terminé meilleur receveur de son équipe en 2024. C’est dire la prépondérance du jeu au sol chez les Fighting Irish… Toutefois, WR Jaden Greathouse vient de réussir le meilleur match de sa carrière au moment où son équipe avait le plus besoin de lui.
Face au talentueux backfield défensif de #6 Penn State, il a complètement changé la physionomie de la rencontre avec sept réceptions pour un record personnel de 105 yards et un touchdown. Il a surtout été déterminant en inscrivant un TD de 54 yards égalisant le score à 24-24 avec 4:38 restantes à l’horloge. Sur cette action, il a démontré l’explosivité dont les Fighting Irish auront besoin pour battre les Buckeyes.
Les statistiques
Jetons un coup d’œil à la comparaison des statistiques globales de la saison 2024 pour chaque équipe :
Notre Dame | Statistiques | Ohio State |
---|---|---|
14-1 | Bilan victoires/défaites | 13-2 |
37.0 | Points par match | 35.8 |
14.3 | Points concédés par match | 12.2 |
QB Riley Leonard (2606 yards, 19 TDs) | Meilleur passeur | QB Will Howard (3779 yards, 33 TDs) |
RB Jeremiyah Love (1121 yards, 17 TDs) | Meilleur coureur | RB TreVeyon Henderson (967 yards, 10 TDs) |
WR Jaden Greathouse (464 yards, 2 TD) | Meilleur receveur | WR Jeremiah Smith (1227 yards, 14 TDs) |
LB Jack Kiser (85 plaquages) | Meilleur plaqueur | LB Cody Simon (104 plaquages) |
La finale en quelques chiffres
Sept des dix dernières finales nationales se sont terminées avec plus de 15 points d’écart. Seulement trois des dix National Championship Games depuis 2014 se sont joués par un écart d’un maximum d’un TD.
C’est seulement la 3ème fois depuis 2014 qu’aucune équipe de la SEC n’est présente en finale nationale.
Si Ohio State l’emporte, la Big Ten fera un back-to-back pour la première fois depuis le début de l’ère BCS, en 1998.
Zéro minute, zéro seconde. C’est le temps pendant lequel les Buckeyes de #8 Ohio State ont été menés au score pendant les playoffs 2024-25.
Historique
#7 Notre Dame et #8 Ohio State s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre de leur riche histoire. Ce sera la neuvième rencontre entre ces deux programmes prestigieux du College Football, et la troisième saison consécutive qu’ils se retrouveront sur le terrain. #8 Ohio State mène la série avec un bilan global de 6 victoires contre 2 défaites. #7 Notre Dame n’a plus battu les Buckeyes depuis… 1936 !
Les deux équipes se sont affrontées récemment puisqu’une série aller-retour a été organisée en 2022 et 2023. À chaque fois, les matchs ont été disputés jusqu’au bout mais #8 Ohio State s’est finalement imposé (21-10 en 2022 et 17-14 en 2023).
#7 Notre Dame et #8 Ohio State se sont également déjà rencontrés en postseason à deux reprises lors des Fiesta Bowls 2006 et 2016 – deux rencontres qui ont aussi tourné à l’avantage des Buckeyes.
À noter que le head coach de #7 Notre Dame, Marcus Freeman, faisait partie de l’équipe de #8 Ohio State de 2005, qui avait battu les Fighting Irish lors du Fiesta Bowl. Cependant, il n’avait pas joué s’étant blessé au genou lors de l’ouverture de la saison contre Miami (Ohio).
Blessés
Notre Dame Fighting Irish
Absent : LT Anthonie Knapp (cheville), TE Cooper Flanagan (pied), DE Rylie Mills (genou), CB Benjamin Morrison (hanche), DL Boubacar Traoré (genou), CB Chance Tucker (genou).
Incertain : WR Beaux Collins (mollet), LT Charles Jagusah (muscle pectoral).
Probable : RB Jeremiyah Love (genou).
Ohio State Buckeyes
Absent : C Seth McLaughlin (talon d’Achille), OL Josh Simmons (genou), RB TC Caffey (genou).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.
Pronostic
Ohio State 27, Notre Dame 20.