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[CFP National Championship 2019] Le face-à-face à chaque poste

A quelques heures du choc entre #1 Alabama et #2 Clemson à l’occasion du CFP National Championship Game 2019, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

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C’est devenu un classique de la nouvelle ère du College Football ! #1 Alabama et #2 Clemson se retrouvent pour la quatrième fois de suite en playoffs, la troisième fois lors de la finale nationale.

Et comme souvent, les Tigers feront figure d’outsiders au moment de croiser la route du Tide. Est-ce justifié ? Élément de réponse, avec les face-à-faces, poste par poste, pour les deux programmes.

Quarterbacks

Alabama : Ces dernières années, Alabama arrivait en finale nationale avec des interrogations au poste de quarterback. Cette saison ne fera pas exception à la règle, mais pour des raisons différentes. Deuxième du dernier vote pour le Heisman Trophy, derrière Kyler Murray, QB Tua Tagovailoa a surfé sur sa passe victorieuse lors du sacre de ‘Bama en 2017. Avec 3 671 yards, 41 touchdowns et 4 interceptions, l’Hawaiien a écrasé la concurrence un temps envisagée avec QB Jalen Hurts. Certes, le numéro 13 a montré des failles lors de la finale de conférence SEC, mais sa prestation aboutie contre Oklahoma a rassuré bon nombre d’observateurs. Autre facteur d’importance : la santé du joueur, souvent amené à quitter le terrain prématurément. Dans ce cas, Nick Saban devra de nouveau compter sur un Hurts au niveau, comme ce fut le cas lors du finish haletant face à Georgia.

Clemson : Comme à Alabama, QB Trevor Lawrence est la nouvelle pépite qui a bouleversé la hiérarchie sur la position. Alternant un temps avec Kelly Bryant en début de saison, le Géorgien de naissance a pris le pouvoir fin septembre pour ne plus le lâcher. Sa bonne vision du jeu et son aptitude à rester calme en toute circonstance seront des atouts majeurs pour Clemson. Fort d’un bon casting de receveur, le true freshman a distribué en 2018, avec 2 933 yards, 27 touchdowns et 4 interceptions. Son remplaçant, QB Chase Brice, a su dépanner quand il le fallait, au lendemain du transfert de Bryant. Mais la différence de niveau semble assez flagrante, comme l’a démontré le match face à Syracuse.

Avantage : Alabama. Les deux quarterbacks ont été bons, mais Tagovailoa a l’expérience en sa faveur. De plus, avec ce qu’a montré Hurts en finale de conférence SEC, Alabama semble paré à une éventuelle blessure de son maître à jouer dans les airs.

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Running backs

Alabama : Longtemps le principal facteur offensif du Crimson Tide, le jeu au sol est devenu un simple complément sous la coupe de Mike Locksley. Mais même quand les vagues sont rares, elles peuvent faire boire la tasse. Comme souvent, le backfield offensif est très fourni, emmené par le physique senior RB Damien Harris (1 020 yards cumulés, 9 touchdowns). Un leader du vestiaire qui a pris sous sa coupe deux futures vedettes annoncées de la NFL : l’explosif RB Najee Harris (724 yards, 4 TD) et le couteau-suisse RB Josh Jacobs (824 yards et 15 touchdowns cumulés), précieux lors de la finale de conférence. En cas de blessure, le sophomore RB Brian Robinson Jr. a déjà rendu de fiers services, avec 2 passages par l’en-but adverse cette saison.

Clemson : Si ‘Bama a un comité de coureur intimidant, Clemson a trouvé son porteur de balle en chef. Rarement depuis C.J. Spiller, les Tigers avaient possédé un running back de l’envergure de RB Travis Etienne. Explosif et doté d’une bonne vision, le sophomore a confirmé sa bonne fin de saison passée et a porté Clemson à bout de bras dans les quelques moments de doute. Résultat : une fiche de 1 573 yards et 22 touchdowns au sol, ce qui en fera, à n’en pas douter, la principale menace offensive des Tigres. Son poids dans l’attaque locale n’empêche pas l’apport de backups aux dents longues. RB Tavien FeasterRB Adam Choice et RB Lyn-J Dixon ont enregistré 1 512 yards et 17 touchdowns à eux trois. Ils ne seront pas de trop pour tenter de fatiguer l’imposant run stop adverse.

Avantage : Clemson. C’est clairement discutable, mais l’abondance de choix a parfois desservi Alabama, avec un jeu au sol parfois en manque de rythme. Même sans vrai running back numéro 1 du côté du Tide, la différence est infime.

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Receveurs – Tight-ends

Alabama : Pour être un prétendant crédible au Heisman Trophy, Tua Tagovailoa a pu compter sur une multitude de cibles sur le campus de Tuscaloosa. Son « go-to-guy » incontestable est WR Jerry Jeudy, auteur de 1 176 yards et 13 touchdowns et annoncé comme le receveur à suivre en vue de la draft 2020. A ses côtés, de multiples solutions profondes comme WR Henry Ruggs III (738 yards, 11 TD) et le héros de la dernière finale nationale, WR DeVonta Smith (638 yards, 6 TD). Le true freshman WR Jaylen Waddle (823 yards, 7 TD) a aussi confirmé tout le bien que l’on pensait de lui en devenant un véritable avaleur d’espace. Outre ce casting impressionnant sur les extérieurs, Alabama peut aussi compter sur des tight ends complémentaires, que ce soit TE Irv Smith (667 yards, 7 TD) et ses bonnes mains ou TE Hale Hentges et ses facultés de bloqueur.

Clemson : Habituelle force des Tigers, le poste de receveur n’a pas déçu non plus en 2018. Comme pour Alabama, ce sont quatre joueurs qui comptent au moins 40 réceptions cette saison et ont rendu cette attaque aérienne imprévisible. WR Tee Higgins (855 yards, 11 TD) est la cible prioritaire de Lawrence, mais WR Amari Rodgers (540 yards, 4 TD) a aussi pris de l’importance au fur et à mesure des semaines. Pour les épauler, WR Justyn Ross s’est mué en véritable machine à big plays, avec 8 touchdowns et un ratio de 20 yards par ballon catché (847 yards au total). Plus sur la possession, le senior WR Hunter Renfrow est moins explosif mais tout aussi décisif, quand il s’agit des moments chauds. C’est d’ailleurs lui qui avait capté le touchdown du titre, en 2016, des mains de Deshaun Watson. Dans un système qui se veut très écarté, d’autres cartes peuvent être sorties de la manche, comme les remplaçants WR Diondre Overton et WR Trevion Thompson (352 yards et 3 TD à eux deux).

Avantage : Clemson. Une explosivité similaire mais un panel de profil un poil plus différent pour les joueurs de Dabo Swinney.

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Ligne offensive

Alabama : Si le Tide est devenu aussi dominant dans les airs, c’est aussi grâce à ses excellentes classes de tackles. Annoncé comme un futur premier tour de la draft 2019, LT Jonah Williams compose avec RT Jedrick Wills un rideau de fer sur le pass pro. A tel point que RG Alex Leatherwood a dû se recentrer pour pouvoir jouer titulaire. C Ross Pierschbacher est le leader de cette escouade et a su encadrer le revenant LG Lester Cotton, de retour dans les starters après la suspension de LG Deonte Brown face à Oklahoma. Qu’on se le dise, ce quintet sera très difficile à bousculer !

Clemson : Moins de gros noms sur le papier, mais une homogénéité qui a fait mouche pour faciliter la tâche de Trevor Lawrence et Travis Etienne. Si C Justin Falcinelli n’avait pas manqué un match pour blessure, 4 des 5 joueurs de l’escouade auraient joué l’intégralité de la saison. La star de ce groupe n’est autre que le senior LT Mitch Hyatt, titulaire indiscutable depuis son arrivée sur le campus. Tous deux guards de formation, LG John Simpson et RT Tremayne Anchrum ont su délivrer d’énormes brèches sur le jeu au sol. RG Gage Cervenka complète cette escouade, mais RG Sean Pollard est parfaitement à même de le suppléer.

Avantage : Alabama. Deux groupes complets et homogènes, mais avec une force physique indéniable du côté du Tide.

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Ligne défensive

Alabama : A n’en pas douter, nous passons désormais à des escouades qui pourraient détenir le destin du match entre leurs mains. Car Alabama possède un front-3 tout bonnement délirant ! Ancienne pépite et recrue 5 étoiles, DE Raekwon Davis (53 plaquages, dont 5 et demi pour perte) s’est retrouvé malgré lui dans l’ombre de ses deux compères du premier rideau : DE Isaiah Buggs, meilleur sackeur de son équipe avec 9 unités, et surtout NT Quinnen Williams (67 plaquages, 8 sacks) absolument dominateur sur l’ensemble de la saison. Non content d’être un trio hyper athlétique, ce groupe se veut polyvalent et est parfaitement capable de brouiller les pistes pour le quarterback adverse. Les backups DE LaBryan Ray et DE Philadarian Mathis seraient titulaires dans beaucoup d’autres programmes, mais leur heure devrait rapidement venir.

Clemson : Certes, Clemson a appris avec regret la suspension de sa star DT Dexter Lawrence pour la fin de saison. La faute à une consommation (involontaire ?) de produits interdits. Est-ce la fin des espoirs pour les Tigers ? Pas si sûr, car l’agressivité et le pass rush restent les armes majeures de ce premier rideau. Meilleur sackeur des siens, avec plus de 11 maltraitances sur quarterback adverse, DE Clelin Ferrell est un premier tour de draft annoncé et compose un dangereux duo avec DE Austin Bryant (8 sacks en 2018). Au centre de la ligne, si Lawrence fera défaut, ce ne sera pas le cas de DT Christian Wilkins (13 plaquages pour perte, 5 sacks, 2 passes défendues, 2 fumbles recouverts) capable de sévir sur de nombreux secteurs de jeu. Qui pour l’épauler ? Sans doute DT Albert Huggins, qui a montré de bonnes choses lors du Cotton Bowl. DT Nyles Pinckney a aussi à cœur de prendre sa chance dans le principal événement universitaire de la saison. Abondance de biens ne nuit pas, et Clemson l’a bien compris, en recrutant DE Xavier Thomas, prospect 5 étoiles l’an passé. Son apport et sa rotation sur la ligne défensive ne seront pas de trop pour mettre à mal Tua Tagovailoa.

Avantage : Alabama. Plus versatile, la ligne a aussi l’avantage d’être complet. Une donnée précieuse sur un match d’une telle importance.

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Linebackers

Alabama : Si l’attaque a changé ses bonnes vieilles habitudes, la défense est restée fidèle à elle-même, en faisant du poste de linebacker une place forte de son escouade. Et à coup de recrues 5 étoiles, Nick Saban possède un solide casting pour stopper les velléités adverses. Le junior MLB Mack Wilson (65 plaquages, 5 passes défendues) est sans aucun doute la pièce angulaire de ce deuxième rideau. Digne successeur de Reuben Foster, il est la tour de contrôle de la défense du Tide et le joueur que les coureurs cherchent à tout prix à éviter. Il n’est d’ailleurs pas passé loin du Butkus Award, récompensant le meilleur linebacker universitaire au pays. Son impact a permis à son compère WLB Dylan Moses de se régaler, en enregistrant le plus grand nombre de plaquages pour son équipe, soient 82. Sur les extérieurs, le pass rusher en chef s’appelle SLB Christian Miller, auteur de 8 sacks depuis le début de la saison. Problème : le linebacker strong-side traîne une douleur aux ischios et pourrait être suppléé par le polyvalent senior SLB Jamey Mosley, déjà sollicité en fin de saison passée, lors de la cascade de blessures sur la position. Électron libre, JACK Anfernee Jennings se charge de brouiller les pistes pour l’attaque adverse et cela a plutôt bien fonctionné depuis le début de la campagne de ‘Bama (5 sacks et demi, 10 passes défendues, 2 fumbles recouverts). Un casting taille XXL qui ferait presque oublier l’absence longue durée de LB Terrell Lewis, pour une déchirure des ligaments.

Clemson : Le poste de linebacker est moins fourni côté Tigers. Mais les titulaires ont clairement des arguments à faire valoir. Avec 73 plaquages cette saison, MLB Tre Lamar est le run stopper en chef du coordinateur Brent Venables, et son association avec WLB Kendall Joseph (76 plaquages) a fait des ravages en Caroline du Sud. Non content d’avoir un rôle crucial dans un front 4-2 souvent utilisé par les Tigers, les deux hommes peuvent recevoir l’appui de SLB/S Isaiah Simmons, dont la taille se veut dissuasive sur la couverture profonde et les lancers intermédiaires. Il sait aussi finir les actions au sol, ce qui en fait le meilleur plaqueur de son programme en 2018. Backup de luxe, WLB J.D. Davis a montré des aptitudes sur la poursuite quand on a fait appel à lui.

Avantage : Malgré le dur labeur du trio des Tigers, cette position reste fort logiquement une chasse gardée d’Alabama.

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Defensive backs

Alabama : Minkah Fitzpatrick. Ronnie Harrison. Levi Wallace. Anthony Averett. Pendant l’intersaison, Alabama a quasiment dû remplacer l’ensemble de son backfield défensif en raison de départs vers la NFL. Mais Nick Saban a souvent (toujours ?) un coup d’avance. Cette saison 2018 a notamment permis l’émergence de SS Deionte Thompson (75 plaquages, 6 passes défendues), incroyable athlète aussi à l’aise contre le sol que sur la couverture. Plus jeune, son binôme FS Xavier McKinney n’a pas non plus chômé, avec un total de 9 passes bâtées et 2 interceptions pour un Pick-6. Sur le poste de cornerback, la relève a un peu plus souffert et la blessure prématurée de CB Trevon Diggs n’a pas aidé. Transfuge d’LSU, CB Saivion Smith a soufflé le chaud et le froid, mais a montré de belles ressources face à Georgia, avec un total de 11 plaquages. De l’autre côté, le true freshman CB Patrick Surtain II n’a cessé de confirmer son statut de joueur prometteur. Mais son inexpérience reste encore à mettre à son débit. Le nickelback STAR Shyheim Carter a donné pleine satisfaction à son coordinateur Tosh Lupoi, au vu de ses 10 passes défendues et de ses interceptions systématiquement retournés pour des touchdowns.

Clemson : Un groupe solide mais irrégulier. Certes, CB Trayvon Mullen est la vedette incontestable de ce secondary, de par son aptitude à contrecarrer les receveurs adverses et a d’ailleurs été souvent évité par les quarterbacks adverses. Mais peut-il être un facteur décisif ? A l’image d’un Mackensie Alexander il y a quelques saisons, Mullen est hyper athlétique mais n’a pas enregistré la moindre interception en 2018. Pour ne rien arranger, son compère CB A.J. Terrell est souvent un « gambleur » et en dépit de 2 picks cette année, ses instincts restent largement perfectibles. Cet état de fait est tout aussi vrai pour FS Tanner Muse et SS K’Von Wallace dont les performances peuvent varier en fonction de l’humeur du jour. Demandez donc à Texas A&M et South Carolina qui s’étaient régalés dans les airs !

Avantage : Alabama. Moins de fougue, mais une discipline qui peut être salvatrice dans ce genre de situation.

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Équipes spéciales

Alabama : C’est assez rare pour être signalé mais les botteurs de Tuscaloosa ne sont plus aussi affreux que ces dernières années. Certes, K Joseph Bulovas a déjà manqué quatre (!) extra-points depuis le début de la saison, mais son ratio sur field goal est assez encourageant. Sur les punts, le walk-on P Mike Bernier a pris le meilleur sur le freshman P Skyler Delong et ne l’a plus lâché, avec un bon ratio de 37 yards par coup de pied. Sur les phases de retour, les explosifs KR Josh Jacobs et PR Jaylen Waddle se chargeront de faire parler la poudre.

Clemson : Botteur des Tigers depuis son année freshman, K Greg Huegel vit une étrange saison, car avec un ratio de 66%, il connait son pire bilan sur le campus. Tout comme Bulovas, il sera donc à scruter de près dans les moments forts. Son coéquipier P Will Spies a lui été plus convaincant en 2018, avec une moyenne de 39 yards par coup de chausson. Sur les retours, les Tigers ont aussi de quoi faire, avec notamment PR Amani Rodgers sur les phases de punt. Sur kickoffs, KR Derion Kendrick a suppléé Cornell Powell, lors de la blessure de ce dernier. Il va devoir avant tout surveiller la protection de balle, au vu de son fumble presque fatal face à Notre Dame, lors du Cotton Bowl.

Avantage : Egalité. A un moment, choisir pour choisir … à quoi bon ?!

Grand fan de football américain. Spécialiste du football français, de la NFL et du College Football. Rédacteur à The Blue Pennant depuis 2015 et à touchdownactu.com. Animateur sur Radiossa, la radio du football américain.

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National Championship

Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington

Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.

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Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.

Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon

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Michigan sacré champion national !

Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.

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Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu. 

Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre. 

Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3. 

Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain. 

Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin. 

Si près et si loin

17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse. 

Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten. 

A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.

Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies. 

La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …

Résumé en vidéo

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Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Michigan-Washington : la preview du National Championship 2024

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington.

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#1 Michigan (14-0) vs #2 Washington (14-0)

National Championship
Houston, Texas
NRG Stadium
Lundi 8 janvier 2024
19h30 (heure Est, 01h30 en France)

Pour la première fois dans l’Histoire du College Football Playoff, deux équipes invaincues seront opposées lors de la finale nationale qui verra s’affronter les Wolverines de #1 Michigan (14-0) et les Huskies de Washington (14-0), lundi 8 janvier, au NRG Stadium de Houston (Texas).

C’est également la première finale de l’ère des playoffs pour ces deux programmes historiques qui se retrouveront dans la conférence Big Ten à partir de 2024.

Cette dernière édition du National Championship Game avant les playoffs à douze équipes se jouera sans programme de la SEC. Une première depuis 2014, année du coup d’envoi du College Football Playoff (au grand soulagement de certains fatigués de voir Alabama et Georgia tous ans). Cette année-là, un programme de la Big Ten (Ohio State) était opposé à un programme de la Pac-12 (Oregon). Comme en 2024. La boucle est bouclée.

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington, suivez le guide.

Le Podcast

 

Les coachs

Jim Harbaugh, Michigan

HC Jim Harbaugh n’a jamais douté. Pourtant, de 2015 à 2021, le head coach des Wolverines a été sous le feu des critiques en raison des résultats décevants du programme d’Ann Arbor, son alma mater. Ses cinq premiers matchs face au rival Ohio State ? Cinq défaites et aucune participation au College Football Playoff qui était l’objectif minimal affichée par Michigan lorsque la direction athlétique a embauché l’ancien head coach des 49ers de San Francisco (NFL).

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Tout a changé à partir de 2021. Trois victoires face aux Buckeyes, trois titres de champions de Big Ten et trois participations au College Football Playoff. Mais un dernier obstacle restait à franchir : une qualification en finale nationale. Après deux défaites en 2021 (Georgia) et en 2022 (Texas Christian), #1 Michigan a vaincu le signe indien en faisant tomber le Crimson Tide d’Alabama de HC Nick Saban au terme d’un Rose Bowl épique remporté 27-20 après prolongation.

Pourtant cette épopée jusqu’en finale n’a pas été sans embûches. Celui qui a joué quarterback à Michigan de 1983 à 1986 a été au centre d’une controverse monstre : le scandale des vols de signaux présumés qui ont forcé la Big Ten à suspendre trois matchs le head coach des Wolverines en fin de saison quelques semaines seulement après que sa suspension à trois matchs pour des irrégularités dans le processus de recrutement lors de la période morte durant la pandémie de COVID. HC Jim Harbaugh n’a donc été sur la sideline de son équipe qu’à 7 reprises sur les 13 matchs joués par les Wolverines en 2023. Et cette finale nationale pourrait être son dernier match avant de retourner en NFL.

Kalen DeBoer, Washington

En deux saisons seulement, HC Kalen DeBoer a complètement transformé le programme de Seattle (Washington). Après l’ère moribonde de HC Jimmy Lake (2020-21), il a pris en main un effectif bourré de talent auquel s’est ajouté le fantastique quarterback gaucher, Michael Penix Jr, en provenance d’Indiana. Le nouveau quarterback des Huskies retrouvait ainsi celui qui avait été son coordinateur offensif chez les Hoosiers. Et leur association a fait mouche pour UDub.

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Depuis l’arrivée de HC Kalen DeBoer à Seattle, le bilan de #2 Washington est de 25-2. Les Huskies ont remporté les 10 matchs joués face à des équipes classées confirmant toujours un peu plus la réputation de gagnant du head coach de Washington. Son bilan en tant que head coach avec Sioux Falls (NAIA), Fresno State et Washington ? 104-11. HC Kalen DeBoer a gagné partout il est passé. Une victoire en finale nationale ne serait finalement que le prolongement d’une ascension exceptionnelle. La relation de longue date qu’il a su développer avec son coordinateur offensif Ryan Grubb et la stabilité dans son coaching staff – une rareté à l’époque actuelle – est incontestablement l’une des clés de son succès.

Comment sont-ils arrivés là ?

Michigan Wolverines (14-0)

Malgré la suspension de leur head coach pour la moitié de la saison régulière, les Wolverines ont atteint la finale nationale en s’unifiant autour d’un mantra « Michigan vs. Everybody » qu’a relayé le head coach par interim, OC Sherrone Moore. Lors des trois matchs les plus importants de la saison, ce dernier à dirigé son équipe vers des victoires face à Penn State, Maryland et Ohio State.

Grâce au meilleur effectif du programme d’Ann Arbor depuis une décennie, les Wolverines ont terminé la saison régulière invaincue avant de s’imposer en finale de la Big Ten (contre Iowa) et lors du Rose Bowl face au programme le plus couronné des quinze dernières, le Crimson Tide de #4 Alabama. La défense agressive de Michigan a sacké QB Jalen Milroe (Alabama) à six reprises et les Wolverines ont remonté un retard de sept points en fin de 4ème quart-temps avant de s’imposer 27-20 en overtime s’ouvrant ainsi la porte du National Championship Game de Houston.

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Malgré de sérieuses accusations de tricherie (vol de signaux adverses), le comité de sélection du CFP a toujours classé #1 Michigan dans le Top 4 avant de placer les Wolverines à la première place du classement final suite à la défaite de #6 Georgia face à #4 Alabama en finale de la conférence SEC. Considérant que le programme d’Ann Arbor n’était pas suspendu de bowl par la NCAA, le comité lui a maintenant sa confiance mais jamais dans l’Histoire des playoffs, aucune équipe n’aura été autant sous le feu de la controverse que ces Wolverines 2023.

#1 Michigan est à la recherche de son premier titre depuis 1997 (partagé avec Nebraska) et une victoire des Wolverines signifierait le premier titre de la Big Ten depuis 2014 (Ohio State).

Washington Huskies (14-0)

Tout au long de la saison, les Huskies se sont nourris de leur statut d’équipe négligée et de la perception qu’on leur manquait de respect. La victoire 36-33 remportée le 14 octobre face à Oregon a propulsé #2 Washington dans le rôle de favori pour représenter la conférence Pac-12 au College Football Playoff mais beaucoup d’observateurs doutaient encore de leur capacité de passer les demi-finales. Il faut dire que les courts et horribles succès face à Arizona State et Stanford ont créé le doute. Toutefois, les quatre victoires successives face Utah, USC, Oregon State et Washington State pour conclure la saison régulière ont permis aux Huskies de retrouver les Ducks d’Oregon en finale de la Pac-12.

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Malgré son statut d’outsider, #2 Washington a battu une seconde fois le programme de Eugene s’ouvrant la porte des playoffs. Toujours outsiders avant d’affronter les Longhorns de #3 Texas, les Huskies ont continué sur leur lancée portés par les exploits du finaliste du dernier trophée Heisman, QB Michael Penix Jr., et d’un groupe de receveurs fourni et talentueux pour l’emporter 37-31 contre les champions de conférence de Big 12 et obtenir ainsi leur billet pour le National Championship Game.

Pour #2 Washington, une victoire serait un premier titre de champion depuis 1991 (partagé avec Miami) et la Pac-12 n’a pas été sacrée depuis 2004 (USC) !

Les clés du match

La ligne défensive de Michigan face à la ligne offensive de Washington

Ce matchup force contre force est LA clé du match. La ligne défensive de #1 Michigan a été dominante toute la saison, notamment face à #4 Alabama lors du Rose Bowl.

De son côté, la ligne offensive de #2 Washington a été récompensée pour son excellent travail en 2023 en remportant le trophée Joe Moore remis à la meilleure ligne offensive du pays (succédant ainsi à l’équipe qui l’avait remporté les deux années précédentes, #1 Michigan). Sa performance face au front four des Longhorns de #3 Texas en demi-finale ? Zéro et quasiment aucune pression accordée sur le quarterback, Michael Penix Jr.

Limiter la production de QB Michael Penix Jr sera essentiel pour le pass rush des Wolverines qui a brillé face à #4 Alabama en sackant QB Jalen Milroe à 6 reprises. Toutefois, le défi sera tout autre face au bloc de #2 Washington. Si le quarterback des Huskies est capable de trouver ses receveurs dans un jeu très vertical, la soirée pourrait être longue pour #1 Michigan.

Comme souvent dans ces grands rendez-vous, remporter la bataille des tranchées sera crucial.

Le groupe de receveurs de Washington face au backfield défensif de Michigan

Les Huskies ont contruit leurs succès en 2023 essentiellement autour du jeu aérien. WR Rome Odunze, WR Ja’Lynn Polk, WR Jalen McMillan et WR Germie Bernard ainsi que TE Jake Westover ont accumulé les yards et les TDs sur réception tout au long de la saison.

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Le backfield défensif des Wolverines, qui n’a accordé que 7 TDs dans les airs en 2023 (#1 du pays), fera face à son plus grand défi de la saison. Car cette escouade défensive n’a pas affronté une attaque pouvant compter sur une telle ligne offensive, un tel talent dans le groupe de receveurs adverses et de telles aptitudes à la passe du quarterback adverse.

Le duel direct entre CB Will Johnson et WR Rome Odunze et celui entre CB Josh Wallace et WR Ja’Lynn Polk s’annoncent passionnants et décisifs.

Le jeu au sol de Michigan

Le duo RB Blake Corum / RB Donovan Edwards doit être capable de s’imposer pour que #1 Michigan installe son tempo sur le match face à une défense de #2 Washington qui a régulièrement souffert contre la course cette saison et particulièrement contre Texas lors du Sugar Bowl (6.4 yards par course). La bonne performance d’un joueur comme MLB Edefuan Ulofoshio sera essentielle pour #2 Washington.

L’un des objectifs est clair : conclure de longs drives par le maximum de points, si possible des touchdowns, tout en laissant sur la sideline QB Michael Penix Jr. et l’attaque de #2 Washington. Car #1 Michigan veut à tout prix éviter un shootout. La dernière fois que les Wolverines ont été embarqués dans un festival de points en playoffs a conduit à une défaite surprise face à Texas Christian, l’an passé.

QB JJ McCarthy face à la défense aérienne de Washington

La saison du quarterback de #1 Michigan a été satisfaisante sans être extraordinaire (2851 yards à la passe, 22 TDs, 4 INTs). Le souvenir de ses deux interceptions commises face à Texas Christian l’an dernier est encore présent. Sa passe interceptée par S Caleb Downs sur le premier jeu du dernier Rose Bowl également.

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Toutefois, son taux d’efficacité exceptionnel (73.2%) et sa force mentale dans les moments-clés font de lui un quarterback redoutable qui a su développer une relation fusionnelle avec HC Jim Harbaugh. Tous les deux vont probablement préparer un plan de match visant à profiter de la seule faiblesse de la défense des Huskies : le jeu aérien (267 yards en moyenne par match, #120 du pays). Au risque de rendre trop souvent le ballon à QB Michael Penix Jr. Un vrai dilemne pour les Wolverines.

Les joueurs à suivre

RB Blake Corum, Michigan

Auteur de 25 touchdowns en 2023, RB Blake Corum va avoir des ballons sur les jeux à courte distance. #1 Michigan est une équipe efficace, et le senior a de grandes chances de gagner le match à lui tout seul. Sa puissance et sa belle lecture font de lui un atout indéniable pour l’attaque.

CB Will Johnson, Michigan

Il est peut-être le meilleur cornerback du match sur le papier. CB Will Johnson a fait étalage de toutes ses qualités pour stopper le meilleur receveur du pays, WR Marvin Harrison Jr (Ohio State), puis a complètement éteint le meilleur receveur du Crimson Tide de #4 Alabama, WR Jermaine Burton. Il aura un dernier défi cette saison : mettre sous l’éteignoir le receveur le plus explosif du pays actuellement, le senior WR Rome Odunze.

QB Michael Penix, Washington 

On ne devient pas finaliste du Heisman Trophy par hasard. Recrue 3-étoiles de l’université de l’Indiana, au printemps 2018, le Floridien de naissance n’a pas tardé à faire ses preuves, titularisé dans un match dès son année freshman, qualifiant deux fois son équipe en bowl en 2019 et 2020, avant de rejoindre régulièrement l’infirmerie et de se lancer un nouveau challenge dans le Nord-Ouest des Etats-Unis en rejoignant son ancien coordinateur offensif chez les Hoosiers, un certain HC Kalen DeBoer.

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En deux ans, ses stats à Washington donnent le tournis : 65% de passes complétées, près de 4 500 yards cumulés, 64 touchdowns pour 17 interceptions. De par son impressionnante patte gauche, QB Michael Penix Jr est le régulateur de cette formation, et un succès des siens devrait avant tout passer par lui. 

WR Rome Odunze, Washington 

C’est LE meilleur ami de QB Michael Penix Jr, depuis l’arrivée de ce dernier à Seattle. Lancé dans le groupe des receveurs titulaires dès 2022, WR Rome Odunze a été une soupape de sécurité presque indécente pour le quarterback des Huskies depuis deux ans. Huit touchdowns l’an passé, quatorze cette saison, l’ancien homme fort du lycée de Bishop Gorman, dans le Nevada, a fait vivre de véritables cauchemars aux cornerbacks adverses, sur les nombreux un-contre-uns qu’il a eu à disputer. S’il n’est pas étonnant de le voir franchir la barre des 1 000 yards ces deux dernières années, la performance de cette saison revêt une valeur toute particulière, quand on sait que le receveur numéro 2, Jalen McMillan, a été longtemps blessé, faisant de WR Rome Odunze l’homme à surveiller à tout prix.  

Facteur X

L’état de santé de RB Dillon Johnson

Les Huskies pourraient débuter le match le plus important de leur saison sans l’une de leurs armes principales, RB Dillon Johnson (1162 yards au sol en 2023). Touché par plusieurs petites blessures tout au long de la saison, le running back senior de Washington a aggravé une blessure du pied face à #3 Texas l’obligeant à quitter ses coéquipiers dans le 4ème quart-temps du Sugar Bowl.

Son absence serait un énorme coup dur pour l’attaque qui pourrait devenir unidimentionnelle si elle ne pouvait pas compter sur leur running back #1 lors de ce National Championship Game.

La statistique

Ce match entre #1 Michigan et #2 Washington est la 4ème opposition au National Championship Game entre les équipes classées #1 et #2. Le bilan de ces affrontements ? 3-0 en faveur de l’équipe classée #2.

#2 Washington reste sur 21 victoires consécutives (la plus longue série en cours au niveau FBS)…

Historique

Ce National Championship Game de Houston sera le 14ème affrontement de l’Histoire entre les Wolverines et les Huskies. #1 Michigan mène la série entre les deux équipes avec 8 victoires contre 5 défaites et le programme d’Ann Arbor a remporté les deux derniers matchs contre #2 Washington, le dernier en date, en 2021, sur le score de 31-10 à Big House.

Blessés

Michigan Wolverines

Absent : OG Zak Zinter (fracture tibia), WR Logan Forbes (raisons inconnues), Karmello English (raisons inconnues), RB CJ Stokes (raisons inconnues), QB Davis Warren (raisons inconnues).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.

Washington Huskies

Absent : OL Gaard Memmelaar (raisons personnelles), Cameron Davis (jambe).
Incertain : RB Sam Adams II (raisons inconnues).
Probable : RB Dillon Johnson (pied).

Pronostic

Michigan 31, Washington 30.

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