

NFL Draft
Pourquoi faire l’impasse sur la saison 2020 est une mauvaise idée en vue de la draft NFL ?
Les jours passent aux Etats-Unis sans que l’ampleur de la pandémie ne faiblisse. Dans ce contexte, on voit de plus en plus fleurir sur les sites spécialisés et dans leurs podcasts des scénarios possibles qui permettraient de faire face à la situation.
Le dernier recours avant l’apocalypse que constituerait une annulation totale de la saison est le report du calendrier de quelques semaines, voire de quelques mois. Un certain nombre de conférences en FCS et en D2 proposent de faire se dérouler la saison de football sur le premier semestre de 2021 à compter de janvier, en même temps que les sports dits « de printemps ».
Selon certaines sources, cette solution ne serait pas viable pour la FBS et son vivier pléthorique de futurs picks de draft. L’argument principal avancé est la rigidité du planning NFL qui, pour des raisons financières notamment, ne s’adaptera pas à ce calendrier décalé. Ainsi dans cette hypothèse, les joueurs disputeraient leurs matches de championnat universitaire entre janvier et avril tout en se rendant disponibles à compter de fin février pour la saison des combines puis pour la draft en avril. Certains observateurs pointent donc du doigt une surcharge du calendrier et un risque accru de blessure pour l’organisme des joueurs, allant jusqu’à suggérer que les joueurs feraient mieux de faire l’impasse sur la saison pour préparer convenablement leur transition vers le monde professionnel.
Par exemple, Trevor Lawrence pourrait faire partie des joueurs tentés par ce choix. Il est vrai que le quarterback ces Tigers de Clemson est un prospect attendu très haut, probablement un « top-5 lock », et que ses performances depuis deux saisons pourraient largement lui servir de garantie pour assurer son avenir en NFL.
Pour autant, certains arguments laissent penser que le cas de Trevor Lawrence tienne beaucoup plus de l’exception que de l’exemple et que la draft 2021 soit encore bien loin d’être scellée…
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Parce que certains sont dos au mur et seront obligés de jouer
L’offseason 2020 a été animée par la valse des quarterbacks qui ont décidé de changer d’université. On peut citer les seniors Jamie Newman, D’Eriq King, KJ Costello ou encore Feleipe Franks, tous de très bons joueurs de College Football. Pourtant du fait du manque de linéarité dans leur parcours sportif, il est aujourd’hui très difficile de définir leur draft stock. Que vaut D’Eriq King, QB double menace si flamboyant et efficace en 2018 mais auteur d’une saison 2019 quasi blanche ? Serait-il raisonnable pour un GM NFL de le sélectionner en avril 2021 alors que son dernier match officiel remonterait (dans le cas d’une impasse sur 2020) au 20 septembre 2019 avec une défaite à Tulane où il a lancé 1 interception et s’est fait sack 3 fois ?
En regardant le verre à moitié plein cette fois-ci, on comprend que cette saison 2020 est une belle opportunité de briller. Que se passerait-il si Jamie Newman décrochait un titre national avec Georgia en battant successivement Clemson et Ohio State en playoffs ? Les pessimistes diront que Georgia est passé parce que Trevor Lawrence, Travis Etienne et consorts n’étaient pas là. Mais les optimistes verront un QB qui n’avait même pas une présaison complète pour s’adapter à sa nouvelle équipe et les a néanmoins menés au sommet, qui plus est contre une équipe de Clemson qui aura assurément des underclassmen déjà compétitifs cette année.
Même lors d’une saison décalée, le College Football sera regardé, célébré, analysé et demeurera une vitrine pour ces prospects pour « showcase » leurs qualités et actualiser leur valeur marchande.
Ce même calcul est valable pour les joueurs victimes de blessure pendant la saison 2019 comme le senior WR d’Oklahoma State Tylan Wallace. Le Cowboy avait été contraint de manquer la majeure partie de l’année en raison d’une dure blessure à un ligament antérieur du genou (ACL). Wallace avait même prévu de se présenter à la draft 2020. Ses plans sont donc tombés à l’eau et bien qu’il était attendu au 1er voire au 2nd tour l’an dernier, cette blessure va assurément jeter un doute sur son profil : il arrive que les joueurs victimes de blessures aux ACL portent des séquelles durables et ne soient plus jamais en mesure d’atteindre le même niveau de qualités athlétiques qu’avant. Il est donc évident que la saison 2020 est clé pour lui dans sa quête d’un contrat rookie bien juteux.
Parce que la fenêtre de tir est terriblement réduite et qu’il faut mettre toutes les chances de son côté
Pour beaucoup de fans, la draft se résume à un événement annuel très attendu qui vient mêler sport et live trading. On a tendance à ne voir que des numéros de picks divisés en plusieurs tours, sans penser aux implications financières sous-jacentes.
Chaque année, près de 250 joueurs sont sélectionnés via le processus de draft parmi plus de 16 000 joueurs éligibles (soit 1,5% de chances d’être choisi). Autrement dit, la draft est un véritable champ de bataille pour les prospects. A en juger par le montant moyen garanti des contrats de chaque tour (pour 2019 : 17M – 1er tour, 4M – 2nd tour, 1M – 3e tour…), on comprend également que (très) rares sont les joueurs qui parviennent à se démarquer en haut du panier. Passé un certain seuil, les joueurs vont être sélectionnés sur de l’intangible, sur des critères évalués de manière subjective et différente par chacune des équipes NFL qui voudront bien passer du temps à examiner leur cas. Leur position sur le draft board devient alors volatile, avec une élasticité très élevée au niveau des contrats offerts.
Dans une récente interview, Aaron Rodgers a indiqué qu’avant de trade up pour Jordan Love lors du 1er round de la draft 2020, le board des Packers avait des vues sur les receveurs Brandon Aiyuk (Arizona State) et Tee Higgins (Clemson). Aiyuk est par la suite sélectionné avec le 25e spot par les Niners et Higgins par les Bengals au 33e spot (toute première sélection du second tour). Instinctivement, on est tenté de dire qu’au niveau contrat, un écart de 8 places ne va pas changer grand-chose. Pour autant, les contrats d’Aiyuk et Higgins présentent plusieurs différences.

Impact sur les contrats NFL
En tant que 1st Rounder, Aiyuk a droit à un contrat de 4 ans avec une 5e année sous forme de team option (et dont le montant est indexé sur les 25 plus gros salaires – sans compter les 2 plus gros – à la position de WR; concrètement si l’équipe décide de lever l’option, Aiyuk a la garanti de voir son salaire augmenter fortement). Higgins, quant à lui, dispose d’un contrat de 4 ans sans 5e année optionnel. Il faut aussi avoir à l’esprit que le base salary de chaque spot de draft est défini à l’avance. Il représente un certain pourcentage du montant total allouable aux rookies draftés et augmente en fonction de la position sur le board. De plus, il y a un léger effet de pallier entre les rounds 1 et 2. Ainsi, Aiyuk a signé un contrat valorisé à hauteur de 12.5M de dollars (avec 6M de signing bonus) tandis qu’Higgins seulement 8.5M (et 4M de signing bonus), soit un écart brut de 4M. De plus, 12.5M soit 100% du contrat d’Aiyuk est garanti contre 6M soit 70% pour Higgins. Plus on descend sur le board de la draft, moins la part de salaire garanti est élevée…
Il existe une multitude de règles peu connus de ce type qui sont pourtant essentielles pour les joueurs. Contrairement à des sports tels que le basketball et le baseball, le football s’est progressivement structuré avec une ligue majeure qui donnait énormément de pouvoir aux franchises vis-à-vis de joueurs historiquement peu libres de leurs mouvements. En comparaison à la NBA et à la MLB, les contrats de la plupart des joueurs demeurent précaires et constituent une vraie source de préoccupation au moment de la draft.
Un autre exemple de bas de tableau permet de montrer l’intérêt de grappiller quelques places pour se faire drafter en bout de 7e round plutôt que de signer un contrat d’agent libre non-drafté. Les joueurs sélectionnés entre les rounds 3 et 7 signent un contrat de 4 ans et sont éligibles pour le Proven Performance Escalator (PPE). Le PPE est un mécanisme qui fait automatiquement augmenter le salaire de la 4e année de contrat d’un joueur lorsqu’il atteint certains objectifs définis à l’avance tels que participer a minima à 35% des snaps (offensif ou défensif) de son équipe au cours de la saison. Quand le PPE est déclenché, le salaire est donc revu à la hausse et équivaut désormais au render plancher pour un agent libre restreint (moins les bonus et incentives éventuels). Ce système a par exemple permis à Alvin Kamara, drafté dans le 3e round en 2017, de gagner en 2020 plus d’un million de dollars de salaire additionnel (en passant de 978 000 à 2 147 000 dollars).
Le piège des credited & accrued seasons
On dit qu’un joueur remplit une credited season lorsqu’il est inscrit dans le roster d’une équipe (active ou inactive) lors de 3 matches minimum au cours de cette saison. De même, un joueur remplit une accrued season lorsqu’il est inscrit dans le roster d’une équipe pour 6 matches minimum au cours d’une saison.
Ces critères sont très importants pour les joueurs. Le nombre de credited seasons qu’un joueur a enregistré va par exemple déterminer le salaire minimum pour lequel il est éligible par la suite. Par exemple en 2018, un rookie sans expérience avait droit à 480 000 dollars minimum. La même année, un joueur avec 4 credited season avait droit à 790 000 dollars. Le nombre de credited season va aussi impacter les pensions d’assurance vie, d’handicap et de retraite que la NFL est susceptible de verser à ses anciens.
Les accrued season, quant à elles, vont jouer sur le statut d’un joueur à l’issue de son contrat. Jusqu’à deux accrued seasons, le joueur est en situation d’exclusive right free agent : son équipe peut lui offrir un contrat d’un an au minimum mais le joueur n’a pas le droit de négocier avec d’autres équipes. Après une troisième accrued season il devient restricted free agent et enfin après quatre accrued seasons, il obtient le statut d’unrestricted free agent : il est libre de négocier avec d’autres équipes, obtenir le meilleur contrat possible sans être bridé par son équipe initiale.
Toute cette démarche illustre l’importance de bien se placer sur le tableau de la draft. Plus un joueur monte haut sur le board, plus son contrat comportera des garantis qui le lieront en profondeur au club : salaire garanti en cas de blessure, prime pour le joueur / impact négatif sur le salary cap si l’équipe tentait de s’en séparer pendant sa convalescence, etc. Au début de sa carrière le joueur est dans une course contre-la-montre pour obtenir ses credited et accrued seasons. Il est donc important pour lui de disposer du plus d’arguments possibles dès la draft pour sécuriser sa position dans le roster, s’assurer qu’il n’est pas sur la sellette et qu’il pourra remplir ses saisons le plus vite possible. C’est par exemple pour cela qu’il vaut mieux se faire drafter au 7e round et signer un contrat plus « engageant » de 4 ans plutôt que rejoindre une équipe en tant qu’undrafted free agent pour seulement 3 ans.
Ce détour technique dans les règles contractuelles de la NFL permet donc de comprendre dans les faits la différence que peut faire une petite dizaine de spots pour un joueur en termes de sécurité de l’emploi, de rémunération et de perspectives futures.
Ce groupe de joueurs « intouchables » est-il si conséquent que ça ?
Posez-vous la question. Vous êtes GM NFL et que vous avez besoin d’un Running Back titulaire. Vous voyez Travis Etienne faire l’impasse sur la saison mais Chubba Hubbard montrer ses talents contre des « gros » tels que Oklahoma et Texas, qui choisissez-vous ? A l’inverse si Hubbard fait l’impasse mais Etienne réalise un carton plein contre Notre Dame et North Carolina, votre décision est-elle différente ?
Ce calcul qui consiste à « sit » sur une saison 2020 décalée est beaucoup plus complexe qu’il y parait et fait intervenir des facteurs externes qui peuvent faire perdre au joueur le contrôle de son avenir. Même pour le haut du panier, il peut y avoir des conséquences long terme. On évoquait tout à l’heure la 5e année d’option des joueurs draftés au 1er tour. Une autre règle stipule que pour cette 5e année de contrat, les joueurs draftés entre les places 1 et 10 n’ont pas le même régime que les joueurs draftés entre les places 11 et 32. Un joueur issu du top 10 de draft verra son salaire de la 5e année indexé sur la valeur du transition tag pour un joueur de sa position (qui tient compte des 10 plus gros salaires à la position). Un joueur hors du top 10 aura son salaire indexé seulement sur les 25 plus gros salaires à sa position (en excluant en plus les deux salaires les plus élevés).
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Prenons l’exemple de la draft 2017. Au premier tour, on retrouve les Defensive Ends Myles Garrett (#1 overall, donc dans le top 10) et Derek Barnett (#14, hors top 10). Ces deux joueurs ont vu leur 5th-year option levée par leurs équipes respectives. En 2021, Myles Garrett gagnera donc 15M de dollars (somme pas inclue dans l’extension de contrat qu’il a signée par la suite) contre 10M de dollars pour Barnett soit un écart de 5M.
On peut donc voir la situation de la manière suivante. Il est évident qu’un nombre restreint de joueurs talentueux jouit d’une hype qui les met beaucoup plus à l’abris que les autres face à d’éventuels risques en ces temps de pandémie. Bien que le risque soit moindre pour ces superstars en devenir, une impasse sur la saison à venir constituerait quand même un manque à gagner, ne serait-ce que d’un point de vue contractuel. Quand on descend dans la hiérarchie, une retrouve une masse de prospects beaucoup plus homogène qui a encore tout à prouver et pour qui les places vont coûter cher. Ces joueurs se trouvent dans leur propre version du dilemme du prisonnier : si tout le monde décide de faire saison blanche, il y aura statu quo. Mais ce statu quo n’est pas à l’avantage de tous : quid des joueurs qui n’ont pas pu se mettre en lumière en 2019 au même titre que les autres ? Intervient alors une logique égoïste bien que justifiable qui va faire tomber les premiers dominos et retransformer le college football, comme tous les ans, en une gigantesque salle de marché Gordon Gekko-esque où chaque prospect cherchera à tirer son épingle du jeu.
NFL Draft
S Xavier Watts s’inscrit à la draft NFL 2025
Le safety Xavier Watts, deux fois sélectionné dans l’équipe All-America, va se présenter à la draft de la NFL plutôt que de revenir à Notre Dame pour une sixième saison.

Quelques heures après la défaite de #7 Notre Dame face à #8 Ohio State lors du CFP National Championship, c’est via les réseaux sociaux que le défenseur star des Fighting Irish de Notre Dame a annoncé qu’il renonçait à sa dernière année d’éligibilité au niveau universitaire pour faire le saut chez les professionnels.
Notre Dame forever☘️ pic.twitter.com/Vaj0ttnJGL
— Xavier Watts (@xavierwatts6) January 24, 2025
S Xavier Watts a commencé sa carrière NCAA, en 2020, en tant que receveur avant d’être repositionné en défense lors de sa deuxième saison. Il a réussi 13 interceptions au cours des deux dernières saisons, le meilleur total du pays dans l’élite du College Football. Cette saison, il a intercepté six passes, retournant l’une d’elles sur 100 yards pour aider Notre Dame à sceller sa victoire contre Southern California. Il a également été sélectionné dans la première équipe All-America de l’Associated Press (AP) deux années consécutives.
Originaire d’Omaha (Nebraska), S Xavier Watts aurait pu retourner à Notre Dame pour profiter de la saison supplémentaire accordée par la NCAA aux athlètes actifs pendant la saison de pandémie de 2020. La plupart des analystes de la draft prévoient qu’il sera sélectionné en fin de premier tour ou au deuxième tour.
« Alors que je commence le prochain chapitre de mon parcours dans le football, je suis rempli de fierté en repensant aux nombreux souvenirs et aux personnes que je chérirai à jamais », a écrit Watts sur X. « J’espère que mon passage sous l’uniforme des Irish a contribué à perpétuer la tradition de ceux qui m’ont précédé. »
NFL Draft
NFL Draft 2025 : la liste des underclassmen éligibles
Retrouvez une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025.

Alors que la saison 2024 de College Football touche à sa fin, arrive le temps où de nombreux joueurs d’impact ont une décision importante à prendre : se rendre éligible pour la prochaine draft NFL ou faire leur retour au niveau universitaire la saison prochaine.
Tous les étudiants-athlètes Underclassmen* ont jusqu’au 6 janvier 2025 pour remplir leur déclaration officielle afin de bénéficier d’une « éligibilité spéciale » pour la prochaine draft NFL. Les joueurs participant au College Football Playoff ont une petite ralonge : ils peuvent se rendre éligibles jusqu’au vendredi 24 janvier 2025.
Tout les joueurs peuvent se retirer de la liste des joueurs rendus éligibles avant le mardi 27 janvier 2025.
La draft NFL 2024 se déroulera du 24 au 26 avril à Green Bay (Wisconsin).
Retrouvez ci-dessous une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025 :
Joueur | Position | Université |
LeQuint Allen | RB | Syracuse |
Elijah Arroyo | TE | Miami |
Elic Ayomanor | WR | Stanford |
Kelvin Banks | LT | Texas |
Jaydon Blue | RB | Texas |
Isaiah Bond | WR | Texas |
Tyler Booker | OL | Alabama |
Luther Burden III | WR | Missouri |
Jihaad Campbell | LB | Alabama |
Will Campbell | OT | LSU |
Abdul Carter | Edge | Penn State |
Josh Conerly Jr | OL | Oregon |
Nick Emmanwori | S | South Carolina |
Trevor Etienne | RB | Georgia |
Quinn Ewers | QB | Texas |
Dylan Fairchild | OG | Georgia |
Harold Fannin Jr | TE | Bowling Green |
Joshua Farmer | DT | Florida State |
Oronde Gadsden II | TE | Syracuse |
Ollie Gordon | RB | Oklahoma State |
Mason Graham | DT | Michigan |
Kenneth Grant Jr | DT | Michigan |
Mike Green | Edge | Marshall |
Maxwell Hairston | CB | Kentucky |
Omarion Hampton | RB | North Carolina |
Derrick Harmon | DT | Oregon |
Travis Hunter | WR/CB | Colorado |
Jordan James | RB | Oregon |
Shemar James | LB | Florida |
Ashton Jeanty | RB | Boise State |
Kaleb Johnson | RB | Iowa |
Will Johnson | CB | Michigan |
Emery Jones Jr | OT | LSU |
Colston Loveland | TE | Michigan |
Nick Martin | LB | Oklahoma State |
Damien Martinez | RB | Oregon State |
Marcus Mbow | OT | Purdue |
Tetairoa McMillan | WR | Arizona |
Armand Membou | OT | Missouri |
Jalen Milroe | QB | Alabama |
Walter Nolen | DT | Ole Miss |
Jacob Parrish | CB | Kansas State |
Chris Paul Jr | LB | Ole Miss |
James Pearce Jr | DE | Tennessee |
Jordan Phillips | DT | Maryland |
Dylan Sampson | RB | Tennessee |
TJ Sanders | DT | South Carolina |
Jonah Savaiinaea | OT | Arizona |
Carson Schwesinger | LB | UCLA |
Nic Scourton | Edge | Texas A&M |
Josh Simmons | OT | Ohio State |
Malaki Starks | S | Georgia |
Shemar Stewart | Edge | Texas A&M |
Mason Taylor | TE | LSU |
Azareye’h Thomas | CB | Florida State |
Deone Walker | DT | Kentucky |
Jalon Walker | LB | Georgia |
Mykel Williams | Edge | Georgia |
Kevin Winston Jr | S | Penn State |
NFL Draft
QB Quinn Ewers se présente à la draft NFL 2025
Quelques jours après la défaite des Longhorns de Texas face aux Buckeyes d’Ohio State, le junior QB Quinn Ewers renonce à sa dernière année d’éligibilité NCAA et se présente à la draft NFL 2025.

Un titre de champion de Big 12 (le premier depuis 2009 !) et deux participations aux demi-finales du College Football Playoff. QB Quinn Ewers restera l’un des meilleurs quarterbacks de l’Histoire du programmes de Texas.
Pourtant, en ce jour où QB Quinn Ewers annonce son départ du campus d’Austin pour la NFL, une partie de la fan base des Longhorns se rejouit que l’ère Arch Manning peut enfin commencer. Car, malgré ses 9128 yards à la passe pour 68 TDs en carrière, que peu d’anciens quarterbacks de Texas ont égalé, QB Quinn Ewers n’a jamais fait l’unanimité.
Trop souvent blessé et inconstant dans les grands rendez-vous, ce dernier a pourtant été celui qui a permis à Texas de réussir sa transition vers la SEC. Dès leur première saison dans la Southeastern Conference (en 2024), les Longhorns ont atteint la finale de conférence, perdue face aux Bulldogs de Georgia, après avoir été classé #1 du pays pendant plusieurs semaines au cours de l’automne. C’est également QB Quinn Ewers qui a offert le premier titre de conférence au programme d’Austin, un an plus tôt (en 2023), lorsque les Longhorns se sont imposés face à Kansas State.
— Quinn Ewers (@QuinnEwers) January 15, 2025
Cette annonce n’est pas une véritable surprise puisque le futur ex-quarterback de Texas puisqu’il avait partagé son intention en aout dernier.
Une carrière mouvementée
Natif de l’État du Texas, QB Quinn Ewers a grandi dans la banlieue de Dallas. Considéré comme le meilleur quarterback lycéen du pays lorsqu’il a signé avec Ohio State, il quitté l’école prématurément pour rejoindre les Buckeyes lors de la saison 2021. Cependant, après une saison passée en bas de la hiérarchie des quarterbacks d’Ohio State, QB Quinn Ewers a été transféré à Texas, qui venait de terminer avec un bilan de 5-7 lors de la première saison de l’entraîneur Steve Sarkisian.
Il est devenu titulaire dès le premier match de la saison 2022 et a mené l’équipe à trois saisons avec des bilans de 8-5, 12-2 et 13-3. Mais il a été freiné par diverses blessures à l’épaule, à l’abdomen et à la cheville, manquant au moins deux matchs chaque saison. Une tension abdominale cette saison a permis à son backup, QB Arch Manning, de débuter deux matchs et de décrocher la première victoire de l’équipe en SEC, contre Mississippi State.
Le début de l’ère Arch Manning
Le départ de QB Quinn Ewers ouvre la voie à l’un des quarterbacks les plus doués de sa génération : le redshirt freshman QB Arch Manning.
Fils de Cooper Manning, petit-fils de l’ancien quarterback de la NFL Archie Manning et neveu des quarterbacks vainqueurs du Super Bowl Peyton et Eli Manning, QB Arch Manning a accumulé 939 yards à la passe, neuf touchdowns en plus d’inscrire quatre touchdowns à la course cette saison, bien que son temps de jeu ait été limité depuis septembre.
Les fans de Texas attendent avec impatience qu’il devienne titulaire à plein temps. Toutefois, le prochain quarterback des Longhorns héritera d’une attaque remaniée.
Les principaux receveurs Matthew Golden et Isaiah Bond se sont déclarés pour la draft NFL, et l’éligibilité du tight end senior Gunnar Helm a pris fin. Le running back Jaydon Blue, qui a marqué un record d’équipe avec 14 touchdowns, dont quatre en playoffs, ainsi que les tackles titulaires Kelvin Banks Jr. et Cam Williams, sont également partis pour la NFL.
NFL Draft
NFL Draft 2024 : tous les underclassmen qui se sont déclarés éligibles
Retrouvez une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2024.

Alors que la saison 2023 de College Football touche à sa fin, arrive le temps où de nombreux joueurs d’impact ont une décision importante à prendre : se rendre éligible pour la prochaine draft NFL ou faire leur retour au niveau universitaire en 2024.
Tous les étudiants-athlètes Underclassmen* ont jusqu’au 15 janvier 2024 pour remplir leur déclaration officielle afin de bénéficier d’une « éligibilité spéciale » pour la prochaine draft NFL
La draft NFL 2024 se déroulera du 25 au 27 avril à Détroit (Michigan).
Retrouvez ci-dessous une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2024 :
Joueur | Position | Université |
Ajou Ajou | WR | Garden City CC (Juco) |
Braelon Allen | RB | Wisconsin |
Joe Alt | OT | Notre Dame |
Evan Anderson | DT | Florida Atlantic |
Terrion Arnold | CB | Alabama |
Emani Bailey | RB | Texas Christian |
Jaheim Bell | TE | Florida State |
Trey Benson | RB | Florida State |
Cole Bishop | RB | Utah |
Austin Booker | DE | Kansas |
Brock Bowers | TE | Georgia |
Jonathon Brooks | RB | Texas |
Arland Bruce IV | WR | Oklahoma State |
Javon Bullard | S | Georgia |
Calen Bullock | S | USC |
Caelen Carson | CB | Wake Forest |
Keon Coleman | WR | Florida State |
Junior Colson | LB | Michigan |
Edgerrin Cooper | LB | Texas A&M |
Cooper DeJean | CB | Iowa |
Kinglsey Eguakun | C/G | Florida |
Audric Estimé | RB | Notre Dame |
Olu Fashanu | OT | Penn State |
Blake Fisher | OT | Notre Dame |
Troy Franklin | WR | Oregon |
Frank Gore Jr. | RB | Southern Miss |
Tyler Guyton | OT | Oklahoma |
Michael Hall | DT | Ohio State |
Marvin Harrison Jr | WR | Ohio State |
Jaden Hicks | S | Washington State |
Bucky Irving | RB | Oregon |
Dillon Johnson | RB | Washington |
Theo Johnson | TE | Penn State |
Jahwar Jordan | RB | Louisville |
Kamren Kinchens | S | Miami |
Kalen King | CB | Penn State |
Kamari Lassiter | CB | Georgia |
JC Latham | OT | Alabama |
Cam Little | K | Arkansas |
MarShawn Lloyd | RB | USC |
Kayron Lynch-Adams | RB | UMass |
Drake Maye | QB | North Carolina |
JJ McCarthy | WR | Michigan |
Ladd McConkey | WR | Georgia |
Kool-Aid McKinstry | CB | Alabama |
Max Melton | CB | Rutgers |
Amarius Mims | OT | Georgia |
Adonai Mitchell | WR | Texas |
Quinyon Mitchell | CB | Toledo |
Byron Murphy II | DT | Texas |
Malik Nabers | WR | LSU |
Jer’Zhan Newton | DT | Illinois |
Rome Odunze | WR | Washington |
Patrick Paul | OT | Houston |
Ja’Lynn Polk | WR | Washington |
Jackson Powers-Johnson | OL | Oregon |
Michael Pratt | QB | Tulane |
Ennis Rakestraw Jr | CB | Missouri |
Keith Randolph Jr | DT | Illinois |
Tip Reiman | TE | Illinois |
Chop Robinson | DE | Penn State |
Roger Rosengarten | OT | Washington |
Ja’Tavion Sanders | TE | Texas |
Will Shipley | RB | Clemson |
Jaden Shirden | RB | Monmouth (RB) |
Ben Sinnott | TE | Kansas State |
Maason Smith | DT | LSU |
Javon Solomon | DE | Troy |
Carson Steele | RB | UCLA |
Kinglsey Suamataia | OT | Brigham Young |
Leonard Taylor III | DT | Miami |
Brian Thomas | WR | LSU |
Jamari Thrash | WR | Louisville |
Bralen Trice | Edge | Washington |
Jeremiah Trotter Jr. | LB | Clemson |
Dallas Turner | LB | Alabama |
Sione Vaki | S | Utah |
Sedrick Van Pran | OL | Georgia |
Devaughn Vele | WR | Utah |
Jared Verse | DL | Florida State |
Kimani Vidal | RB | Troy |
Devontez Walker | WR | North Carolina |
Trevin Wallace | LB | Kentucky |
Nate Wiggins | CB | Clemson |
Caleb Williams | QB | USC |
Isaiah Williams | WR | Illinois |
James Williams | S | Miami |
Johnny Wilson | WR | Florida State |
Mekhi Wingo | DT | LSU |
James Worthy | WR | Texas |
Jaylen Wright | RB | Tennessee |
*joueurs non-seniors ayant été éligibles au moins trois années au niveau NCAA.
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